2014-03-21
ITARU OKI / Chorui Zukan (Improvising Beings)
Le trompettiste Itaru Oki (aussi au
flugelhorn) dans un récital solo enregistré en deux jours de studio. Un mélange de compositions originales, d’improvisations
libres et de standards américains, dans un style espacé, aérien, qui respire
beaucoup et laisse chaque note se former pleinement. Plus “jazz” qu’Arve
Henriksen, moins facétieux que Natsuki Tamura, mais comparable à ces deux
excellents trompettistes solistes. On a droit à deux pièces plus longues et
exploratoires au cœur de l’album, mais ce sont les pièces plus courtes qui sont
les plus évocatrices.
Trumpeter Itaru Oki (also heard
on flugelhorn) in a solo recital recorded over two days of studio . A blend of
original compositions, free improvisations, and American standards, in a roomy,
aerial style that breathes a lot and lets each note form fully before going on
to the next one. “Jazzier” than Arve Henriksen, less playful than Natsuki Tamura,
but comparable to these excellent solo trumpeters. There are a couple of
longer, more experimental tracks in mid-set, but Chorui Zukan is at its
most evocative in the shorter pieces.
BENJAMIN DUBOC / St. James Infirmary (Improvising Beings)
Album solo du contrebassiste français
Benjamin Duboc. D’abord, 20 minutes de variations sur l’air traditionnel “St.
James Infirmary”, puis une improvisation libre de même longueur, le tout
enregistré dans une église. Duboc fait preuve de souplesse, de lyrisme, mais aussi
d’un beau sens de l’à propos au niveau des techniques étendues – dans
“Saint-Martin” il produit des harmoniques divines. Chaque improvisateur qui se
respecte se doit d’avoir un disque solo dans sa poche: celui de Duboc fait une
solide déclaration artistique.
A solo CD from French
doublebassist Benjamin Duboc. First we have 20 minutes of variations on the
traditional tune “St. James Infirmary,” followed by a free improvisation of about
the same length. Both pieces were recorded in a church. Duboc shows a supple
tone, lyricism, and also a fine sense of appropriateness when it comes to
extended techniques – in “Saint-Martin” he produces harmonics that are nothing
short of divine. Each self-respecting free improviser needs a solo CD under his
or her belt: Duboc’s makes a strong artistic statement.
Un quatuor dirigé par le contrebassiste
Oliver Lutz, avec saxo (ténor et soprano), piano Wurlitzer et batterie. Plus
énergique et indiscipliné que ce qu’on attend habituellement du jazz suisse.
Moments inspirés qui font très jazz fusion, dérapes occasionnelles vers quelque
chose de plus bruitiste (“Sketch”) et, dans l’ensemble, un groupe rondement
mené qui carbure aux compos intelligentes de Lutz.
A quartet led by doublebassist
Oliver Lutz, with sax (tenor and soprano), Wurlitzer piano, and drum kit. More
energetic and raucous that what you usually expect from Swiss jazz. Inspired
fusion-like moments, occasional skids toward something noisier (“Sketch”), and
overall a well-led band fed by Lutz’s intelligent compositions.
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