Journal d'écoute / Listening Diary
2013-07-23
KLAUS SCHULZE / La vie
électronique 11 (MIG)
La série La vie électronique se
poursuit et je me suis récemment rattrapé en achetant les volumes 11, 12 et 13
(il en reste deux autres, puis un ultime coffret d’inédits). Le volume 11
collige des musiques de film et de scène datant de 1992-1993, alors que Klaus
Schulze était plongé à fond dans l’échantillonnage. Les musiques ont de forts
accents opératiques (chanteurs et orchestres échantillonnés); même que “Ein
schönes Autodafé” devait servir à l’opéra de Schulze Totentag. C’est
d’ailleurs le moment fort de cet album triple: on y trouve de la verve, du bon
goût et de l’échantillonnage mieux intégré que dans “Narren des Schicksals”
(disque 2) qui, elle, sonne frankensteinesque, c’est-à-dire mal raboutée. La
vie électronique 11 n’est clairement pas un essentiel, mais je
reviendrai à “Autodafé” avec plaisir.
The La vie électronique series
carries on, and I recently caught with it by acquiring volumes 11, 12 et 13
(there are two volumes left, plus a final 5-CD set of previously unreleased
material). Volume 11 culls film and ballet music from 1992-1993, a period
during which Klaus Schulze was deep into sampling. The works have strong
operatic overtones (with sampled singers and orchestral cues), and “Ein schönes
Autodafé” was meant to be included in Schulze’s opera Totentag.
That piece is the highlight of this 3-CD set: it is strong, evocative, and the
sampling is smoother and better integrated than in “Narren des Schicksals”
(disc 2), which sounds Frankensteinesque, i.e. its parts are badly sewn
together. La vie électronique 11 is clearly not an essential
item, but I will gladly come back to “Autodafé.”
THE ASPHODELLS / Ruled By Passion Destroyed By Lust (Rotters Golf
Club Records - merci à/thanks to John
Bourke P.R.)
The Asphodells, c’est (surtout) Andrew Weatherall et
Timothy J. Fairplay. Weatherall a une feuille de route longue comme le bras qui
remonte au début du acid house. Ruled By Passion...
propose une pop électro presque légère, presque estivale, mais dont les racines
sont minimalistes. On pourrait pointer Kraftwerk comme influence et Zombie
Zombie comme parallèle. Longues chansons aux rythmes épurés et répétitifs. Ça
tient bien la route, sauf la finale “A Love from Outer Space (Version 2)”, trop
carrément dance.
The Asphodells are (mostly) Andrew Weatherall and
Timothy J. Fairplay. Weatherall has a long track record that goes back all the
way to the onset of acid house. Ruled By Passion... is electro
pop of an almost light/summer persuasion, but it is rooted in minimalism.
Kraftwerk would be an influence, and Zombie Zombie a current parallel. Long
songs with stripped-down repetitive beats. It all holds up very well, except
for the final track “A Love from Outer Space (Version 2),” which is too
downright dance for my taste.
PASCAL PINON / Twosomeness (Morr Music)
Comme le temps passe! Je me souviens de l’époque où
les sœurs jumelles Ásthildur et Jófríður Ákadóttir n’avaient que 14 ans...
c’était à l’enregistrement de leur premier disque, éponyme, en 2009. Pas si
longtemps que ça, hein? Twosomeness est paru au début
de 2013, elles ont maintenant 18 ans, et ce deuxième long-jeu est le témoignage
d’une maturité croissante – dont le premier signe est la décision de conserver
la fraîcheur et l’innoncence du premier disque. Pour le reste, le réalisateur
Alex Somers (surtout connu pour son travail avec Sigur Rós) a réussi à donner à
Pascal Pinon un son résolument islandais. Textures et petites électroniques
viennent compléter des chansons délicates mais un peu plus complexes qu’avant.
Les moments forts abondent, les moments attachants aussi. Car elles sont
irrésistibles, ces sœurs. [Ci-dessous:
Vidéomusique officielle pour la chanson “When I Can’t Sleep”.]
How time flies! I remember the time when twin
sisters Ásthildur and Jófríður Ákadóttir were just 14 years old… That was when
they recorded their debut CD, in 2009. Not so long ago, eh? Now, Twosomeness,
their second full-length, came out in January 2013. They are now 18 years old
and this album shows they are gaining in maturity – the first sign of that
being that they opted to retain the innocence and freshness of their debut. For
the rest Alex Somers (Sigur Rós’ producer) has given Pascal Pinon a resolutely
Icelandic sound. Textures and lo-fi electronics complete the sisters’ delicate
yet a bit more complex songs. Highlights abound, endearing moments too, for
these sisters are irresistible. [Below:
Official music video for “When I Can’t Sleep.”]
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