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2013-07-02

2013-07-01: Jean-Luc Fafchamps, Manuella Blackburn, Frank Bretschneider, Raoul Sinier


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-07-01

Me voici de retour à mon journal d’écoute, après des travaux et un déménagement mouvementés; tout n’est pas terminé, mais mon environnement est suffisamment calme et organisé pour que je puisse reprendre l’écoute!
Getting back to my listening diary today, after major renovations. All is not done, but my environment is calm and organized enough again for me to resume listening to new albums.

JEAN-LUC FAFCHAMPS / Back To... (Sub Rosa - merci à/thanks to Dense Promotion)
Trois pièces pour piano interconnectées. Un discours volubile mais bien articulé. Fafchamps revient ici à son premier instrument, pour en étudier trois aspects : le rythme, le son et la voix. Stéphane Ginsburgh au piano. “Back to the Pulse” est particulièrement réussie – entraînante, évidemment, mais riche en subtilités. On peut voir ces trois pièces comme des variations. Belle œuvre, quoiqu’étourdissante par moments.
Three interconnected pieces for piano. Talkative but well articulated. Fafchamps gets back to his first instrument and studies three aspects of it: the pulse, the sound, and the voice. Stéphane Ginsburgh at the piano. “Back to the Pulse” is particularly successful – driving, of course, but also rich in subtleties. You can approach these three pieces as variations. A fine work, although things get dizzying at times.

MANUELLA BLACKBURN / Formes audibles (empreintes DIGITALes)
Un nouveau nom s’ajoute à l’écurie électroacoustique d’empreintes DIGITALes: la Britannique Manuella Blackburn. qui n’a pas encore 30 ans. Formes audibles propose six œuvres de durée moyenne (8 à 15 minutes); des œuvres qui portent la marque des grands acousmaticiens français et britanniques, particulièrement Dhomont et Smalley. Chaque pièce est centrée sur un instrument-source (la guitare électrique, le cajón), un lieu (le Japon dans “Karita oto”), un concept (“Spectral Spaces”). Or, malgré cette diversité d’approches, les pièces présentées ici tissent une identité musicale homogène et bien campée. Des œuvres sensibles et riches, donc, empreintes d’un certain “classicisme” électroacoustique.
A new name in empreintes DIGITALes’ electroacoustic roster : Manuella Blackburn from the UK, not even 30 years old. Formes audibles features six mid-length works (8 to 15minutes); works that bear the mark of the great French and British acousmaticians, especially Dhomont and Smalley. Each piece focuses on a source (electric guitar, cajón), a place (Japan in “Karita oto”), a concept (“Spectral Spaces”). Yet, despite these various approaches, the works here weave a homogeneous and firmly assured musical identity. Sensitive and rich works that fit a “classical” idea of electroacoustic music.

FRANK BRETSCHNEIDER / SUPER.TRIGGER (Raster-Noton - merci à/thanks to Dense Promotion)
Frank Bretschneider est de retour chez Raster-Noton avec SUPER.TRIGGER, un disque qui se concentre sur le rythme. Neuf pièces dans les cinq minutes, des rythmes aux sons simples (l’esthétique minimaliste glitch continue de prédominer chez Bretschneider) qui forment des entrelacs rythmiques complexes, sur lesquels se greffent des ébauches mélodiques. Amusant et pas trop aseptisé.
Frank Bretschneider is back on Raster-Noton with SUPER.TRIGGER, a record devoted to rhythm. Nine tracks in the five-minute range, beats made of simple sounds (the minimal glitch style still defines his work) forming complex rhythmical strands upon which skeletons of melodies are grafted. Fun and not too asepticized.

RAOUL SINIER / Welcome to My Orphanage (Good Citizen Factory - merci à/thanks to Dense Promotion)
J’ai beaucoup aimé Tremens Industry de Raoul Sinier (2009), un assortiment de musiques électro-rock déjantées, puis il a disparu de mon radar. Welcome to My Orphanage vient de sortir et propose des chansons un peu plus conventionnelles, dans une esthétique gothique qui rappelle les Legendary Pink Dots croisés avec Suicide et Trans Am. Surtout, ce disque laisse plus de place aux textes et au chant, ce qui n’est pas la force de Sinier. De plus, Tremens Industry venait avec un DVD colligeant les spectaculaires vidéos de Sinier, ce qui n’est pas le cas de Welcome to My Orphanage. Tout de même intéressant comme disque, même si la facture sonore est un peu trop homogène. [Ci-dessous: Le premier de deux vidéos déjà sortis.]F
I loved Raoul Sinier’s Tremens Industry (2009), an assortment of weird electro-rock tunes, then the man fell off my radar. Welcome to My Orphanage is just out. it features more conventional songs in a Gothic esthetic that reminds me of The Legendary Pink Dots crossed with Suicide and Trans Am. Mostly, this records leaves more room to lyrics and singing, which isn’t Sinier’s forte. Finally, Tremens Industry included a DVD that culled the man’s spectacular music videos, something lacking on Welcome to My Orphanage. Still an interesting record, even though the sound palette tends to be too similar from track to track.  [Below: The first of two videos already out.]


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