Journal d'écoute / Listening Diary
2013-07-01
Me voici de retour à mon journal d’écoute, après des
travaux et un déménagement mouvementés; tout n’est pas terminé, mais mon
environnement est suffisamment calme et organisé pour que je puisse reprendre
l’écoute!
Getting back to my listening diary today, after major
renovations. All is not done, but my environment is calm and organized enough
again for me to resume listening to new albums.
JEAN-LUC FAFCHAMPS / Back To... (Sub Rosa - merci à/thanks to Dense Promotion)
Trois pièces pour piano interconnectées. Un discours
volubile mais bien articulé. Fafchamps revient ici à son premier instrument,
pour en étudier trois aspects : le rythme, le son et la voix. Stéphane
Ginsburgh au piano. “Back to the Pulse” est particulièrement réussie –
entraînante, évidemment, mais riche en subtilités. On peut voir ces trois
pièces comme des variations. Belle œuvre, quoiqu’étourdissante par moments.
Three interconnected pieces for piano. Talkative
but well articulated. Fafchamps gets back to his first instrument and studies
three aspects of it: the pulse, the sound, and the voice. Stéphane Ginsburgh at
the piano. “Back to the Pulse” is particularly successful – driving, of course,
but also rich in subtleties. You can approach these three pieces as variations.
A fine work, although things get dizzying at times.
MANUELLA BLACKBURN / Formes audibles (empreintes DIGITALes)
Un nouveau nom s’ajoute à l’écurie électroacoustique
d’empreintes DIGITALes: la Britannique Manuella Blackburn. qui n’a pas encore
30 ans. Formes audibles propose six œuvres de durée moyenne (8 à
15 minutes); des œuvres qui portent la marque des grands acousmaticiens
français et britanniques, particulièrement Dhomont et Smalley. Chaque pièce est
centrée sur un instrument-source (la guitare électrique, le cajón), un lieu (le
Japon dans “Karita oto”), un concept (“Spectral Spaces”). Or, malgré cette
diversité d’approches, les pièces présentées ici tissent une identité musicale
homogène et bien campée. Des œuvres sensibles et riches, donc, empreintes d’un
certain “classicisme” électroacoustique.
A new name in empreintes DIGITALes’ electroacoustic
roster : Manuella Blackburn from the UK, not even 30 years old. Formes
audibles features six mid-length works (8 to 15minutes); works that bear the
mark of the great French and British acousmaticians, especially Dhomont and
Smalley. Each piece focuses on a source (electric guitar, cajón), a place
(Japan in “Karita oto”), a concept (“Spectral Spaces”). Yet, despite these
various approaches, the works here weave a homogeneous and firmly assured
musical identity. Sensitive and rich works that fit a “classical” idea of
electroacoustic music.
FRANK BRETSCHNEIDER / SUPER.TRIGGER (Raster-Noton - merci à/thanks to Dense Promotion)
Frank Bretschneider est de retour chez Raster-Noton
avec SUPER.TRIGGER, un disque qui se concentre sur le rythme. Neuf pièces dans
les cinq minutes, des rythmes aux sons simples (l’esthétique minimaliste glitch
continue de prédominer chez Bretschneider) qui forment des entrelacs rythmiques
complexes, sur lesquels se greffent des ébauches mélodiques. Amusant et pas
trop aseptisé.
Frank Bretschneider is back on Raster-Noton with
SUPER.TRIGGER, a record devoted to rhythm. Nine tracks in the five-minute
range, beats made of simple sounds (the minimal glitch style still defines his
work) forming complex rhythmical strands upon which skeletons of melodies are
grafted. Fun and not too asepticized.
RAOUL SINIER / Welcome to My
Orphanage (Good Citizen Factory - merci
à/thanks to Dense Promotion)
J’ai beaucoup aimé Tremens Industry de
Raoul Sinier (2009), un assortiment de musiques électro-rock déjantées, puis il
a disparu de mon radar. Welcome to My Orphanage vient de sortir
et propose des chansons un peu plus conventionnelles, dans une esthétique
gothique qui rappelle les Legendary Pink Dots croisés avec Suicide et Trans Am.
Surtout, ce disque laisse plus de place aux textes et au chant, ce qui n’est
pas la force de Sinier. De plus, Tremens Industry venait
avec un DVD colligeant les spectaculaires vidéos de Sinier, ce qui n’est pas le
cas de Welcome to My Orphanage. Tout de même intéressant comme
disque, même si la facture sonore est un peu trop homogène. [Ci-dessous: Le
premier de deux vidéos déjà sortis.]F
I loved Raoul Sinier’s Tremens Industry
(2009), an assortment of weird electro-rock tunes, then the man fell off my
radar. Welcome to My Orphanage is just out. it features
more conventional songs in a Gothic esthetic that reminds me of The Legendary
Pink Dots crossed with Suicide and Trans Am. Mostly, this records leaves more
room to lyrics and singing, which isn’t Sinier’s forte. Finally, Tremens
Industry included a DVD that culled the man’s spectacular music videos,
something lacking on Welcome to My Orphanage. Still an
interesting record, even though the sound palette tends to be too similar from
track to track. [Below: The
first of two videos already out.]
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