Journal d'écoute / Listening Diary
2013-05-14
ANTOINE BEUGER & JÜRG FREY / Dedalus (Potlatch)
Musique ultradélicate, ultrasilencieuse, qui se fond
dans l’environnement où elle jouée (un espace d’exposition). Trois pièces de 25
minutes chacune, deux écrites par le flûtiste Antoine Beuger, l’autre par le
clarinettiste Jürg Frey, accompagnés de Didier Aschour à la guitare, Cyprien
Busolini à l’alto, Thierry Madiot au trombone et Stéphane Garin aux
percussions. Ce type de musique ne pardonne aucune baisse d’attention et,
honnêtement, elle récompense peu l’effort déployé pour l’entendre –
littéralement, elle est si ténue. “Canones Incerti” a mieux réussi que les
autres à garder mon attention.
Ultraquiet, ultradelicate music that blends in with
the environment where it is performed (an exhibition space). Three 25-minute
pieces, two of them written by flute player Antoine Beuger, the other by
clarinet player Jürg Frey, both accompanied by Didier Aschour on guitar,
violist Cyprien Busolini, Thierry Madiot on trombone, and percussionnist
Stéphane Garin. Thids kind of music does not forgive the single drop in
attention and, honestly, it hardly rewards at all the effort made to listen to
it – litterally an effort, as it keeps escaping into the background. “Canones
Incerti” managed to leep my attention more than the other two.
eBraam a commnencé son existence sous le nom de Wurli
Trio – le trio jazz-rock du claviériste néerlandais Michiel Braam. Pour ce
troisième disque, Braam renomme le trio eBraam (dans le sens de Braam
électrique) et puise l’essence de son inspiration dans l’album Third de
Soft Machine. Un jazz-rock punché, avec un jeu de clavier (orgue et piano
électrique) riche en audaces, beaucoup de références au chiffre trois et, en
conclusion, une reprise émouvante de “A Certain Kind,” chanson de Soft Machine
écrite par le très regretté Hugh Hopper. Un disque étonnant (je ne connaissais
pas Michiel Braam sous cet angle) et très réussi.
eBraam started off as the Wurli Trio – Dutch
keyboardist Michiel Braam’s jazz-rock outfit. For this third CD, Braam
rechristened the band eBraam (as in electric Braam) and drew heavily from Soft
Machine’s Third album. Punchy jazz-rock, with lots of bold,
creative ideas in the keyboard playing (organ and electric piano), lots of
references to the number 3, and, in conclusion, a heartfelt rendition of “A
Certain Kind,” a Soft Machine song penned by the late Hugh Hopper (damn, do I
still miss him!). A surprising record (I didn’t know this side of Michiel
Braam), and a quite successful one too.
MAYBE I’M + BOKASSÀ / Paraponziponzipò (Lepers)
Ce mini-album (18 minutes) est une collaboration entre
deux groupes italiens: Maybe I’m (duo guitare-batterie) et Bokassà (trio
guitare, basse batterie), plus deux saxophonistes. L’étiquette Lepers qualifie
la chose d’afropunk et elle n’a pas tout à fait tort. Nous sommes clairement
dans le champ d’action de The Ex, avec un côté Vialka (en moins complexe), Uz
Jsme Doma (sans chant) ou même Zoambo Zoet Workestrao, sans oublier d’autres
Italiens, les regrettés Bz Bz Ueu. Humour, puissance, conviction,
dérision. [Ci-dessous: Écoutez
ce mini-album sur bandcamp. Et le site de Lepers (lien ci-dessus) offre le
téléchargement gratuit.]
This EP (18 minutes) is the fruit of a collaboration
between two Italian bands: Maybe I’m (a guitar/drums duo) and Bokassà (a
guitar/bass/drums trio), plus deux sax players. Lepers calls it afropunk, and
they’re not far from the truth. This clearly falls within the field of The Ex,
with something about it that recalls Vialka (though less complex), Uz Jsme Doma
(without vocals), or even Zoambo Zoet Workestrao, not to forget Italy’s geatly
misappreciated Bz Bz Ueu. Humour, power, conviction, derision. [Below: Listen to the whole EP on
bandcamp. And the Lepers site (link above) currently offers it as a free
download.]
RHINOZEROS / Time To Spoil (Unit
Records)
Duo composé de Lisa Hasler (voix, synthé, boucles) et
Florian Möbes (guitare électroacoustique, boucles). Hasler récite et chante
d’une voix délicate mais qui manque de charme pour être captivante. Les pièces
sont plutôt longues à développer. L’ensemble donne l’impression d’être
soigneusement conçu mais de manquer d’étincelles.
Duo consisting of Lisa Hasler (vocals, synth,
loops) and Florian Möbes (electroacoustic guitar, loops). Hasler recites and
sings with a delicate voice that does not have enough charm to spellbind you.
And pieces tend to be long to develop. The whole album gives the impression of
being carefully designed but lacking in sparks.
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