Journal d'écoute / Listening Diary
2012-07-31
CYPRIEN BUSOLINI & FRANTZ LORIOT / Viola Two Viola (Creative Sources)
Un duo d’altistes français qui, en trois pièces
totalisant 35 minutes, rebalise le champ d’action de leur instrument. Ils
n’adoptent pas des techniques étendues aussi radicales qu’une Charlotte Hug,
mais ils réussissent à repenser le dialogue entre violons altos. Il faut dire
qu’on a rarement eu l’occasion d’entendre cet instrument dialoguer avec
lui-même.
A duo of French violists. In three pieces (total
duration: 35 minutes), they redraw the boundaries of their instrument. Their
extended techniques are not as extreme as Charlotte Hug’s, but they manage to
rethink our violas dialogue – of course, we rarely hear violas dialogue with
themselves like this.
GULBA / Monologue vol. 1 (La
Cohu)
Deuxième de trois cassettes parues chez la nouvelle
étiquette La Cohu (voir mon commentaire d’hier sur Trnktdw) et, ici encore,
c’est Charles Barabé qui se cache derrière le pseudo Gulba. Cette fois, nous
avons droit à 29 minutes de musique électronique bruitiste et improvisée. Des
masses sonores qui semblent provenir de synthétiseurs désaxés. Manipulations
somme toute simples, palette sonore plutôt mince, et chacune des trois pièces
exploite un matériau sonore limité. Or, c’est créatif et bien fait.
Second of three cassettes released on a new label
called La Cohu (see yesterday’s comment on Trnktdw). Once again, Charles Barabé
is behind Gulba. This time, we have 29 minutes of noisy improvised electronic
music. Sonic masses that seem to be drawn out of crazy synthesizers. Treatments
are mostly simple, using a rather narrow sound palette, and each track (there
are three) ploughs a single idea. That being said, Monologue vol. 1
displays creativity, and it’s a well done piece of work.
CHRISTIAN FENNESZ / AUN: The
Beginning and the End of All Things (An Original Soundtrack) (Ash International - merci à/thanks
to Forced Exposure)
Fennesz est de retour avec la bande sonore d’un film
d’Edgar Honetschläger. Quinze pièces, dont trois sont directement tirées de Cendre, la
dernière collaboration à ce jour entre Fennesz et Ryuichi Sakamoto. Les douze
autres pièces sont nouvelles, mais s’inscrivent dans la même lignée, piano en moins.
À première écoute, AUN est un disque agréable, je dirais même
confortable pour le fan de Fennesz: ambiances travaillées en profondeur,
mélodies rêveuses à peine apparantes à travers les couches texturales. Fennesz
ne se réinvente pas sur ce disque.
[Ci-dessous: La bande-annonce du film.]
Fennesz is back with a soundtrack for a film by
Edgar Honetschläger. Fifteen tracks, including three lifted straight off of Cendre,
the latest collaboration between Fennesz and Ryuichi Sakamoto. The other twelve
tracks are all brand new, but they fit the same mould, minus the piano. On
first listen, AUN is an enjoyable record, comfortable (and
comforting?) for Fennesz’s fans: deeply detailed ambiences, dreamy melodies
near-buried under layers of textures. Fennesz doesn’t reinvent himself on this
album, that’s for sure. [Below:
The film’s official trailer.]
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