Journal d'écoute / Listening Diary
2012-06-15
EMBER SCHRAG / The Sewing
Room (Single Girl Married Girl / Edible Onion)
Vous savez pourquoi j’aime faire de la critique
musicale? Parce que, à l’occasion, je reçois un disque comme ça, de nulle part,
dont le nom ne me dit rien du tout, et dont la beauté m’éclate en plein visage.
Je ne suis même pas foutu de me souvenir qui m’a envoyé ce disque... l’artiste
elle-même? Public Eyesore? (Elle a publié un CDR sous subsididaire eh? en 2010,
que j’ai manqué, étrangement.) Quoi qu’il en soit, Ember Schrag, dont ce disque
n’est pas le premier, propose des chansons folk alternatives aux textes sentis
et à l’instrumentation adorable. Schrag est la réponse féminine à Patrick Watson
et Barzin. Elle a aussi un petit quelque chose de Joanna Newsom dans la voix,
de Laura Gibson aussi. Un talent phénoménal qui ensoleillera toute ma journée,
et plusieurs autres par la suite. [Ci-dessous:
Cette page propose trois pièces en écoute.]
You know why I love reviewing music? Because once
in a while, I get a record like this one in the mail, out of nowhere, and its
sheer beauty just blows my mind. I can’t even remember who sent me this... the
artist? Public Eyesore? (I see she released an album on PE’s CD-R imprint eh?
in 2010, which I missed out on somehow.) Anyway, Ember Schrag plays alt-folk
songs with poignant lyrics and adorable instrumentation. Schrag is the female
answer to Patrick Watson and Barzin. She also has a little something of Joanna
Newsom and Laura Gibson. A phenomenal talent that will brighten my whole day,
and many more days to come. [Below:
You can listen to three tracks on this page.]
ANITA / Hippocamping (Wildrfid -
merci à/thanks to Dense Promotion)
Je l’ai écouté deux fois pour être sûr, mais, sans
rien avoir à réellement critiquer, rien sur Hippocamping ne
m’accroche. Musique électronique amusante, un peu collagée, aux influences
multiples, avec un côté ludique et un côté expérimental, mais en même c’est
prévisible et réchauffé.
I’ve listened to this twice to make sure, and
though I have no specific complaint about this record, there’s nothing on Hippocamping
that grabs me. Enjoyable electronic music with a slight collage slant, with
multiple influences, a playful side and an experimental side, but it’s also
predictable and falls strangely in the been-there-heard-that category.
RODRIGO AMADO MOTION TRIO & JEB BISHOP / Burning Live at Jazz AO
Centre (JACC Records)
Le Motion Trio du saxophoniste portugais Rodrigo Amado
compte parmi les très solides ensembles de “fire music” d’aujourd’hui. Ce
concert du 28 mai 2011 documente une collaboration entre ce trio (Amado, le
violoncelliste Miguel Mira et le batteur Gabriel Ferrandini) et le tromboniste
américain Jeb Bishop. Si la plus longue des trois pièces offertes tend à
demeurer statique (l’aguille dans le rouge), “Burning Live” propose des
échanges savoureux entre les deux cuivres et “Red Halo” explore une belle
variété de dynamiques.
Portuguese sax player Rodrigo Amado’s Motion Trio
ranks among today’s finest Fire Music ensembles. This live date from May 28,
2011 documents a collaboration between this trio (Amado, cellist Miguel Mira,
drummer Gabriel Ferrandini) and US trombonist Jeb Bishop. The longer of the
three tracks included tends to be too static (the needle in the red), but
“Burning Live” features tasty dialogues between horns, while “Red Halo”
explores a fine range of dynamics.
OSI / Fire Make Thunder (Metal Blade)
Quatrième album d’OSI, Fire Make Thunder
revient plus près de la recette (plus électro, moins métal) qui a fait de leur
deuxième disque, Free, un opus à la fois si intéressant et
controversé. Prévisible? Soit, mais mieux écrit et réalisé que Blood, qui
péchait par excès de longueur. Ici, même “Invisible Men” (10 minutes) passe
vite, parce qu’elle est bien ficelée. “Cold Call”, “Indian Curse” et “Wind
Won’t Howl” se prêterait merveilleusement bien à un exercice de remixage
similaire au mini-album Re: Free.
OSI’s fourth album Fire Make Thunder
gets closer to the recipe (more electro-sounding, less metal-sounding) that
made their second opus Free so interesting and controversial.
Predictable? Yes, but better written and produced than Blood,
which had too many overlong passages. Here, even the 10-minute “Invisible Men”
goes by quickly. “Cold Call,” “Indian Curse” and “Wind Won’t Howl” would make
perfect entries for a remixing project akin to the Re: Free EP.
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