Journal d'écoute / Listening Diary
2012-05-16
VERYAN WESTON, INGRID LAUBROCK & HANNAH MARSHALL / Haste (Emanem)
Haste est le titre de ce disque et le nom
de ce nouveau trio, disons, intergénérationnel. Enregistré en concert en
Espagne, février 2011. Le pianiste Veryan Weston est clairement à l’aise avec
la saxophoniste Ingrid Laubrock et la violoncelliste Hannah Marshall. Les deux
longues pièces (27 et 23 minutes) développent de riches dialogues à trois, dans
un mode improvisation libre assez volubile.
Haste is the title of this record AND the name of this
new...say...crossgenerational trio. Recorded live in Spain, February 2011.
Pianist Veryan Weston is clearly comfortable around younger musicians such as
sax player Ingrid Laubrock and cellist Hannah Marshall. The two longer tracks
(27 and 23 minutes) develop rich threeway dialogues in a rather talkative free
improvisation mode.
JOHN BUTCHER & MARK SANDERS / Daylight (Emanem)
Je suis la carrière du saxophoniste John Butcher avec
intérêt depuis longtemps, et j’ai souvent croisé celle du batteur Mark Sanders
avec plaisir. Cette première collaboration sur disque est issue de deux rares
concerts de ce duo, en 2010 (au Freedom of the City Festival) et en 2011. Nous
sommes ici en présence d’une forme d’improvisation libre plus abstraite,
dépouillée et fondée sur l’écoute profonde et le son discret. Cela dit, Daylight bouge
beaucoup. Le premier set de 30 minutes est plutôt impressionniste, volubile,
fougueux même. Les deux pièces suivantes sont arides et explorent des
harmoniques fantômes et des sympathies étranges entre saxo et percussions.
I’ve been following sax player John Butcher’s
career with interest for a long time, and I’ve enjoyed crossing drummer Mark
Sanders’ several times. This first collaboration on record between these two is
culled from two rare performances by the duo, in 2010 (at the Freedom of the
City Festival) and 2011. This is a more abstract, stripped-down form of free improvisation
based on deep listening and discreet sounds. That being said, there’s a lot
happening on Daylight. The first 30-minute set is rather
impressionistic, talkative, and lively. The other two pieces are more arid and
experiment with ghost harmonics and strange resonances between sax and drum.
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