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2012-01-13

2012-01-12: John Zorn, Anders Hana, Dislocation, Mika Vainio

Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-01-12

JOHN ZORN / Nova Express (Tzadik)
Même personnel que pour At the Gates of Paradise, mais Nova Express est paru quelques mois avant et, au lieu de Blake, l’inspirateur à l’honneur est Burroughs. C’est toute la différence. Alors que Blake inspire à Zorn une musique romantico-délicate évoquant le répertoire des Dreamers, Burroughs fait ressortir son côté plus tranché. Tout de même jazz (piano, basse, vibraphone, batterie), mais plus dynamique, contrasté et complexe. Très solide. Et la dernière pièce, “Between Two Worlds”, sert carrément de pont vers At the Gates of Paradise.
Same line-up as on At the Gates of Paradise, but Nova Express preceded that album by a few months and, instead of Blake, the featured source of inspiration is Burroughs. It makes a world of a difference. While Blake only managed to inspire delicate romantic jazz music in Zorn – music that gets very close to The Dreamers’ repertoire – Burroughs brings out his edgier side. It’s still jazz music (piano, bass, vibraphone, drums), but in a more dynamic, contrasted and complex way. Very strong material. And the final track, “Between Two Worlds” is downright a bridge toward At the Gates of Paradise.

ANDERS HANA / Dead Clubbing (Drid Machine - merci à/thanks to Dense Promotion)
L’ex-guitariste de MoHa!, Ultralyd et Noxagt propose un mini-album solo – en fait, un vinyle à une seule face, pas d’édition numérique pour l’instance. Fait intéressant: il joue de tous les instruments, de la batterie au synthé, en passant par le saxo et la guitare. Six pièces dans la veine MoHa!, soit un avant-rock puissant et bruitiste, hardcore sur les bords, progressif dans l’âme, bref du “brutal prog” dans la veine de ses groupes précédents ou, pour une référence américaine, des Flying Luttenbachers. Publié par une toute petite étiquette norvégienne.  [Ci-dessous: Sur cette page, sous la pochette de Dead Clubbing, vous pourrez écouter “Iskoras”.]
Moha!’s, Ultralyd’d and Noxagt’s ex-guitarist has released a solo EP – actually a one-sided LP, no digital release planned yet. Note that Hana plays everything here, from drums to synth, sax, and guitar. Six tracks in pure MoHa! style, i.e. a powerful and thrashy style of avant-rock, slightly hardcore, deeply progressive – brutal prog à la his previous bands and, to throw in a US reference point, The Flying Luttenbachers. Out on a very small Norwegian label.  [Below: On this page, under the album cover, you can listen to the track “Iskoras.”]

DISLOCATION / Mud Layer Cake (eh?)
Dislocation est un quatuor bruitiste japonais: guitare, saxo alto, électroniques et batterie. Mud Layer Cake présente cinq pièces aux durées très variables (de trois à vingt minutes), enregistrées dans trois concerts différents. Une musique garrochée et démente, mais pas atavistique ou primitive comme on en rencontre parfois dans ce genre. Une “fire music” à la sauce japonaise.
Dislocation is a Japanese noise quartet: guitar, alto sax, electronics, and drums. Mud Layer Cake features five tracks ranging from 3 to 20 minutes, recorded live at three different gigs. Hasty music, demented improvising, without the atavistic/primeval vibe you occasionally get from such music. A Japanese take on fire music.

MIKA VAINIO / Life (…It Eats You Up) (editions Mego)
Un disque surprenant, où la guitare électrique sludge prend presque toute la place. On est loin de l’orgie d’électroniques trouvée sur Black Telephone of Matter, mais en même temps, Life (…It Eats You Up) semble l’extension normale de ce prédécesseur. Un disque angoissant, mais qui, encore une fois pour Vainio, développe une vision musicale claire et impeccable. Du grand art. Les fans de Sunn 0))) pourraient bien s’intéresser à lui avec ce disque.  [Ci-dessous: La pièce d’ouverture, “In Silence a Scream Takes a Heart”.]
A stunning record, where slude electric guitar takes a lot of room. We’re far from the orgiastic noise electronics of Black Telephone of Matter, and yet Life (…It Eats You Up) feels like a logical extension of that particular predecessor. A sombre record, but once again for Vainio, the development of a clear and impeccable artistic vision. Great sound art. Fans of Sunn 0))) might start noticing Vainio after this record.  [Below: The opening track, “In Silence a Scream Takes a Heart.”]

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