Journal d'écoute / Listening Diary
2011-04-28
THE NICOLAS CALOIA QUARTET / Tilting (ind.)
Un enregistrement en concert à la Maison de la culture Côte-des-Neiges, en février 2011, que publie Nicolas Caloia à compte d’auteur. Le contrebassiste est à l’origine des quatre compositions présentées par cette formation qui compte aussi le batteur Isaiah Ceccarelli, le saxo Jean Derome et le pianiste Guillaume Dostaler. Du jazz actuel poussant beaucoup vers le free jazz, construit sur une section rythmique ultra souple – il faut l’entendre se déverrouiller et se reverrouiller dans “Locked”. Une prise de son ambiante (probablement la raison pour laquelle ce disque ne paraît pas chez Ambiances Magnétiques Jazz), mais un quatuor allumé qui navigue sans trop de peine des compositions pas toujours évidentes.
A recording of a live concert at Maison de la culture Côte-des-Neiges, in February 2011, self-released by Nicolas Caloia. The doublebassist composed all for of the set’s pieces. The band includes Isaiha Ceccarelli, saxman Jean Derome, and pianist Guillaume Dostaler. Creative jazz leaning strongly toward free jazz, and the music is built over an ultra-supple rhythm section – you should hear Ceccarelli and him unlock and lock back together in “Locked.” Ambient sound capture (probably why this was not released by Ambiances Magnétiques Jazz), but a lighten-up quartet navigating complex pieces rather easily.
JAAP BLONK / Kurt Schwitters: Ursonate (Basta)
“Ursonate” est ce poème sonore, commencé en 1922 Kurt Schwitters, qui a marque les débuts de la poésie sonore. Énorme charge dada, il utilise le format classique de la sonate, appliqué à la voix humaine utilisé comme instrument primitif (je synthétise brutalement). La “ursonate” a également marqué les débuts de Jaap Blonk – c’est son interprétation de cette œuvre majeure qui l’a d’abord fait connaître. Avec raison. Son rendu est tout simplement hallucinant - il navigue les changements de ton (de la frayeur à la rage, de l’allégresse à la dépression) avec une dextérité époustouflante. La réédition de 2004 chez Basta paire son enregistrement studio de 1986 à un enregistrement en concert de 2002. Un essentiel. Et la pierre angulaire de l’art de Blonk, le plus grand vocaliste-fantaisiste vivant. [Ci-dessous: Jaap Blonk, sur scène, interprétant “Ursonate”.]
“Ursonate” is that sound poem Kurt Schwitters started composing in 1922 - one of sound poetry’s early classics. A huge Dada undertaking, it makes use of the classical sonata format, applied to the human voice used as a primitive instrument (to put it bluntly). “Ursonate” is also very important in Jaap Blonk’s career, it’s the work that first got him noticed. His delivery is simply hallucinating – he switches from fright to rage to gaudiness to depression with stunning dexterity. The 2004 reissue on Basta pairs Blonk’s 1986 studio recording with a live recording from 2002. An essential item. And the cornerstone of the art of Blonk, the greatest vocal funambulist alive. [Below: Jaap Blonk performing “Ursonate” live.]
Ursonography (COMPLETE), Jaap Blonk & Golan Levin, 2007 from Golan Levin on Vimeo.
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