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2011-02-20

2011-02-17: Fred Van Hove, Die Like a Dog, Falter Bramnk, Steve Hackett

Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-02-17

FRED VAN HOVE / Piano Solo (FMP)
Disque inclus dans le coffret FMP: In Retrospect 1969-2010 (disque 7). Piano Solo constitue tout un monument à la virtuosité d’instrumentiste et d’improvisateur de Fred Van Hove. Cet album réédite sur un seul CD deux microsillons: Prosper (1981) et Die Letzte (1986). Le premier est enregistré en concert et présente un Van Hove pince sans rire développant des idées concises. Le second est un enregistrement en studio où le pianiste expose un discours très dense, parfois oppressant, fourmillant d’idées multipartites. À mettre tout en haut de la liste des parutions solos de Van Hove, juste à côté de Flux.
Included in the boxset FMP: In Retrospect 1969-2010 (disc 7). Piano Solo is one heck of a monument to the virtuosity of the instrumentalist and improviser that is Fred Van Hove. This album reissues on a single CD two LPs: Prosper (1981) and Die Letzte (1986). The first is a live recording showcasing Van Hove’s dry wit and concise ideas. The second one is a studio recording where the discourse much more dense, to the point of getting oppressive, and full of multidirectional ideas. I’d put this CD way high in Van Hove’s solo discography, right alongside Flux.

DIE LIKE A DOG / Piano Solo (FMP)
Disque inclus dans le coffret FMP: In Retrospect 1969-2010 (disque 8). Un enregistrement en concert inédit du quatuor Die Like a Dog de Peter Brötzmann! Au Total Music Meeting de 1994. Excellente prestation qui commence avec Hamid Drake aux tablas, puis qui gagne en momentum et en férocité. Pour ceux qui ont récemment entendu le quatuor Hairy Bones (Brötzmann/Kondo/Pupillo/Nilssen-Love), retournez à Die Like a Dog (Brötzmann/Kondo/Parker/Drake) et amusez-vous à comparer la différence stylistique entre les sections rythmiques. Un excellent disque de fire music qui s’érige entre interrogation et affirmation.
Included in the boxset FMP: In Retrospect 1969-2010 (disc 8). A previously unissued live recording of Peter Brötzmann’s quartet Die Like a Dog! At the 1994 Total Music Meeting. An excellent performance kicking off with Hamid Drake on tablas, then gaining in momentum and fierceness. For those who have recently crossed the quartet Hairy Bones (Brötzmann/Kondo/Pupillo/Nilssen-Love), go back to Die Like a Dog (Brötzmann/Kondo/Parker/Drake) and have fun comparing the rhythms sections’ styles. This is excellent fire music building between an interrogation and an assertion.

Je n’avais pas rencontré l’univers de Falter Bramnk depuis Minimal Romance (2005). Que j’avais bien apprécié à l’époque, tout comme j’aime instantanément Involture aux mélodies accrocheuses (“Soon Very Soon (But Not Already Yet)”), aux arrangements incongrus (“Daddyxmas”, “Entourloop”) et aux expériences parfois carrément débiles (“Buio e polvere (Flop opera #2)”). Et j’aime toutes ces avenues, et les autres aussi. Ça me rappelle Condor Moments, un peu Albert Marcoeur, Ilitch aussi, et une bonne dose d’Edward Ka-Spel en plus bon enfant.  [Ci-dessous: “Buio e poivere”.]
I hadn’t crossed Falter Bramnk’s universe since his 2005 CD Minimal Romance – which I had quite enjoyed at the time, like I I’m instantly fond of Involture. Catchy melodies (“Soon Very Soon (But Not Already Yet)”), incongruous arrangements (“Daddyxmas,” Entourloop”) and the occasional mad experiment (“Buio e poivere (Flop opera #2)”). And I like all those strands, and the other ones too. It reminds me of Condor Moments, Albert Marcoeur a bit, Ilitch too, and a hefty dose of a cheerier Edward Ka-Spel.  [Below: “Buio e povere.”]

STEVE HACKETT / Bay of Kings (Camino)
Paru en 1983, ce premier disque de musique pour guitare solo (ou presque) de Steve Hackett m’a beaucoup servi à l’adolescence pour me détendre au coucher. Je ne l’avais pas réentendu depuis de nombreuses années. Il tient encore très bien la route. Hackett joue divinement, ses compositions sont délicates et mélodiques, sans le mièvre qu’on peut trouver chez Gordon Giltrap. Un baume pour les oreilles.
Released in 1983, Steve Hackett’s first (near) solo guitar album helped me a lot when it came to winding down in my teens. I hadn’t heard it in a long while. It still holds fine. Hackett plays divinely, his compositions are delicate and melodious, without getting sirupy like Gordon Giltrap’s often do. Bay of Kings still sooths my ears.

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