Journal d'écoute / Listening Diary
2011-01-14
ULRICH KRIEGER / Fathom (Sub Rosa - merci à/thanks to Forced Exposure)
Je ne suis pas un fan d’Ulrich Krieger - rien de personnel, simplement un manque d’atomes crochus. Néanmoins, me voilà surpris et presque prêt à reconsidérer mes opinions sur son travail. La raison? Fathom, une composition de 50 minutes interprétée par Krieger (saxo contrebasse), Lee Ranaldo et Alan Licht (guitares) et Tim Barnes (percussion). Une œuvre minimaliste, qui laisse beaucoup de place aux résononances. Il se passe peu de choses, mais c’est vibrant, ça occupe immédiatement tout l’espace sonore (que ce soit votre salon ou entre vos deux oreilles) - bref, c’est en vie. Simplement puissant.
I’m not a fan of Ulrich Krieger - nothing personal he simply doesn’t tickle my fancy. Yet, here I am, totally taken by surprise and willing to reconsider my opinions about his work. The reason is Fathom, a 50-minute composition performed by Krieger (contrabass sax), Lee Ranaldo & Alan Light (guitars) and Tim Barnes (percussion). A minimalistic work with lots of room for notes to resonate. There’s little happening, but it’s vibrant, it fills up your listening space (be it your living room or the space between your ears) – in short, it’s alive. Powerful.
Une proposition tout à fait inhabituelle pour Editions Mego: un disque (presque) acoustique! Bill Orcutt est un guitariste acoustique aussi idiosyncratique que Loren Connors ou John Fahey. Sur cet album (d’abord paru sur vinyle, ici augmenté de six pièces), il joue d’une guitare Kay munie de seulement 4 cordes et d’un pick-up. Orcutt en joue comme si elle était en feu, ajoutant une distortion au passage. Le son est incroyable - et très lo-fi. Un blues urbain dément, entêté, révélateur. Et un style de jeu unique. Je suis estomaqué.
A rather unusual proposition from Editions Mego: a (near) acoustic record! Bill Orcutt is an acoustic guitarist as idiosyncratic as Loren Connors or John Fahey. On this album (first released on LP, here augmented with six tracks), he plays a Kay guitar with only four strings, and a pick-up. Orcutt plays this instrument like it were on fire, adding a distortion effect along the way. The sound is incredible - and incredibly lo-fi. Demented urban blues, obnoxious and revelatory. And a unique playing style. I’m flabbergasted.
BVDUB / The Art of Dying Alone (Glacial Movements - merci à/thanks to John Bourke P.R.)
Ouuuuuuh... L’œuvre de Brock Van Wey, qui travaille depuis Shaoxing, en Chine. De l’électronique ambiante avec une très légère tendance expérimentale (quelques textures plus grattantes). Mais splendidement fait, avec de belles voix féminines en fond. De longues pièces méditatives - économes dans les arrangements, mais très efficaces. Charmant.
Oooooh... The work of one Brock Van Wey, working out of Shaoxing, China. Ambient electronica with a very light experimental tendency (some grittier textures). Gorgeously executed, with fine female vocals in places. Long meditative tracks - sparse yet efficient arrangements.
No comments:
Post a Comment