Journal d'écoute / Listening Diary
2010-10-18
WITCH / Introduction (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Groupe de rock zambien du milieu des années 70, Witch a enregistré deux disques. Tous deux ont été réédités par Shadoks, d’abord sur vinyle. Puis le second, Lazy Bones, a connu une réédition. Arrive maintenant la réédition CD du premier, Introduction, avec les mêmes notes de livret que Lazy Bones. Je crois que je préfère celui-ci: plus de guitare fuzz, un son à la fois plus britannique et plus authentique (ça semble contradictoire, mais non). De bons grooves, un chanteur solide, mais les textes sont insipides et ce n’est pas du grand rock africain.
A rock band from Zambia, mid-‘70s. Witch recorded two LPs. Both have been reissued by Shadoks, first on vinyl. Then the second album, Lazy Bones was reissued on CD, and now comes the CD reissue of their debut Introduction, with the same liner notes as Lazy Bones. I think I prefer this one: more fuzz guitar, a sound both more English and authentic (it seems contradictory, but it’s not). Good grooves, a fine singer, but the lyrics are boring and it’s simply not great African rock.
TIROGO / Float (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Un groupe rock du Nigéria, dont le premier album (de trois) est paru en 1977. Un disque court mais punché, avec une forte influence de Fela Kuti et, à mon oreille, de Santana. Ce disque est meilleur que les deux de Witch: plus créatif, plus psychédélique, plus viscéral, meilleur chant. J’aime bien. [Ci-dessous: La pièce-titre trouvée sur YouTube.]
A rock band from Nigeria. Their first album (out of three) came out in 1977. A short LP but a punchy one, with a strong Fela Kuti influence and, at least to my ears, something from Santana too. This album is better than Witch’s two: more creative, more psychedelic, more visceral, with better vocals. I like a lot. [Below: The title track found on YouTube.]
2010-10-19
REUBER / Ring (Staubgold - merci à/thanks to Forced Exposure)
Timo Reuber (Klangwart) est du type chaméléon: chaque album solo est différent, une nouvelle expérience en soi. Ring (son quatrième chez Staubgold) commence en mode kosmische musik totale: on croirait Klaus Schulze sur la longue pièce-titre! Puis, après le planant, on passe au pulsant, les trois dernières pièces poussant de plus en plus le rythme, dans une progression menant à “Ringfest” un techno-trance qui va de soi. Ring est un disque court, d’une logique implacable, très agréable à l’écoute et intemporel en ceci qu’il s’inspire fortement du passé sans jamais devenir passéiste. Bravo.
Timo Reuber (of Klangwart) is the chameleon type: each solo album is different and a new experience. Ring (his fourth for Staubgold) kicks off in kosmische musik mode: the lengthy title track sounds like Klaus Schulze! Then, we move from spacy to thumpy, with the last three tracks pushing increasingly toward beat-heavy music, leading up to “Ringfest” a trance-techno number that feels like a logical extension of the album’s opening minutes. Ring is a short record, its progression is flawless, it’s easy to listen to, and it feels timeless, since it draws heavily from the past yet never gets backward-sounding. Bravo.
ANDREW HARGREAVES / Defragment (Lacies - merci à/thanks to Forced Exposure)
Andrew Hargreaves du groupe The Boats commet un premier album solo. Defragment s’apparente beaucoup au travail de Mark Templeton et, dans une moindre mesure, à celui de Peter Broderick: sources musicales acoustiques entendues à travers le filtre des traitements numériques. Cet agencement entre mélodies simples et textures complexes n’est plus nouveau - le premier à avoir cartonné avec ce modus operandi était probablement Fennesz avec Endless Summer - et Hargreaves y ajoute peu. Pas désagréable, mais je risque de revisiter les disques de Broderick (d’abord) et Templeton (ensuite) avant de ressortir celui-ci.
Andrew Hargreaves of The Boats delivers a first solo album. Defragment is very similar to the work of Mark Templeton or, to a lesser extent, Peter Broderick: acoustic music sources heard through heavy digital filters. This overlaying of simple melodies and complex textures is nothing new – the first artist to have successfully pulled this trick must have been Fennesz with Endless Summer – and Hargreaves adds very little to what has been done before. Enjoyable, but I’m much more likely to revisit records by Broderick (first) and Templeton (second) before I take this one out for another spin.
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