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2010-09-09

2010-09-09: Arkhonia, Giardini di Miró, Kimono, Pivixki

Journal d'écoute / Listening Diary

2010-09-09


ARKHONIA / Trails/Traces (White Box - merci à/thanks to Forced Exposure)

Arkhonia (qu’on présente comme une moitié du duo britannique jz-arkh, ce qui ne me dit absolument rien) fait dans la musique drone ambiante. Trails/Traces recueille des pièces réalisées entre 2001 et 2008, arrangées en une séquence planante, réfléchie, un peu froide mais intéressante. Rien de vraiment remarquable, mais joli.

Arkhonia (presented as one half of the UK duo jz-arkh, which doesn’t ring a bell to me) is doing ambient drone music. Trails/Traces culls tracks produced between 2001 and 2008, arranged in a trippy, thoughtful sequence, slightly cold but interesting nonetheless. Nothing remarkable, but pretty.


GIARDINI DI MIRÓ / Il Fuoco (City Centre Offices - merci à/thanks to Forced Exposure)

Mon premier contact avec ce groupe post-rock italien, et je suis enchanté! Pour son quatrième long-jeu, Giardini di Miró propose une musique pour un classique du cinéma muet italien, Il Fuoco, réalisé par Giovanni Pastrone. Trois pièces correspondant aux trois parties du film, divisées en sections, le tout suivi et coulant de source. Le thème principal de “La Favilla” est mémorable, digne de la crème du post-rock: cordes tristes, montée émotive, catharsis, textures un peu grinçantes - on croirait parfois retrouver Godspeed You! Black Emperor à son zénith. Du bonbon. [Ci-dessous: Bande-annonce du disque.]

My first contact with this Italian post-rock group, and I’m delighted! For their fourth full-length, Giardini di Miró deliver music originally written to accompany a Giovanni Patrone silent movie, Il Fuoco, a classic of early Italian cinema. The main theme in “La Favilla” is memorable and worthy of the creme de la creme of post-rock: sad strings, emotional build up, catharsis, slightly gritty textures - it almost feels like Godspeed You! Black Emperor at their peak. Ear candy. [Below: Official trailer for the album.]

Giardini di Mirò -Il Fuoco- from Annapaola Martin on Vimeo.


KIMONO / Easy Music for Difficult People (Kimi Records - merci à/thanks to Forced Exposure)

Un groupe islandais de rock alternatif à tendance légèrement progressive. Il y a ici une certaine lourdeur dans le rythmique et la voix qui me fait penser au premier disque de Random Hold, bien que l’écriture ne soit pas aussi obsédante. Un disque court (un peu plus d’une demi-heure), des chansons punchées mais peu marquantes. Il y a de bons moments, mais je suis ambivalent. À réécouter?

An Icelandic alternative rock band with a slight progressive tinge. The heaviness in the rhythm section and vocals remind me of Random Hold’s The View from the Hill, although the writing here is not as obsessive. A short record (a l ittle over 30 minutes), punchy songs, but not remarkable. This record has its moments, but I’m uncertain about its value. Should I give it a second listen?


PIVIXKI / Gravissima (Lexicon Devil - merci à/thanks to Forced Exposure)

Wow, quelle charge d’adrénaline! Pivixki est un duo formé du batteur grind Max Kohane et du pianiste-électronicien Anthony Pateras (que j’aime vraiment beaucoup). Ici, il joue à la vitesse de l’éclair pour suivre le jeu défoncé de Kohane, à travers des pièces courtes et qui semblent essentiellement composées. La première comparaison qui m’est venue à l’esprit est une version piano-batterie des Ruins. Ou de Lightning Bolt. Un côté zeuhl, un côté musique de film d’horreur, un côté pure folie, un côté recherche sérieuse - tout un foutu tétraèdre, quoi!

Wow, what a shot of adrenaline! Pivixki is a duo consisting of grind drummer Max Kohane and pianist/electronician Anthony Pateras (whom I like a whole lot). Here, Pateras is playing with lightning speed to keep up with Kohane’s overdriven chops through short tracks that sound largely composed. The first comparison that comes to mind is a piano/drums take on Ruins. Or Lightning Bolt. A zeuhl side, an horror film soundtrack side, a side of pure madness, and serious research side - one hell of a tetrahedron!

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