Journal d'écoute / Listening Diary
2009-11-30
JUOZAS MILASIUS / Slow (Nemu Records)
Le communiqué de presse présente le guitariste Juozas Milasius comme “l’enfant terrible de la scène musicale baltique”. Pourquoi, je n’en ai aucune idée. Ce disque, qui porte merveilleusement son titre, est un recueil de neuf pièces délicates pour guitare solo et traitements numériques.Tout au long, j’ai pensé à un Robert Fripp qui aurait l’âme d’un bluesman. Les textures sont recherchées sans être franchement expérimentales, les mélodies ont un côté terreux, down-to-earth, l’approche less-is-more fait ressortir le bon jugement du compositeur. Très agréable pour commencer la semaine.
The press release introduces Juozas Milasius as “the enfant terrible of the Baltic music scene,” but I have no idea why. This befittedly-titled CD features nine delicate pieces for solo guitar and digital treatments. Throughout, I’m thinking of what would have been if Robert Fripp had had a bluesman’s soul. Textures are sophisticated though not downright experimental, and the melodies have an earthy quality to them. The less-is-more approach highlights the composer’s sound judgement. A very enjoyable to start the week.
NÖRZ / (also known as) acker velvet (Schraum)
Improvisation électroacoustique à base, principalement, de guitare et basse électriques (Andreas Trobollowitsch) et de violoncelle (Johannes Tröndle), plus bandes, préparations, radio, feedback and électroniques en direct. Un disque ultra-textural et abstrait, mais pas cru. Un beau mariage de sonorités, de belles pointes un peu plus bruitistes, mais surtout une musique qui invite à l’écoute recueillie et la contemplation de fréquences. J’aime. Pas super original (la bande de Günter Müller faisait déjà quelque chose du genre dans les années 90), mais bien exécuté et judicieusement monté. Court aussi, à peine plus d’une demi-heure. Un solide premier effort (autant pour le duo Nörz que pour ses constituants, d’ailleurs, des nouveaux-venus).
Electroacoustic improv with, basically, electric bass/guitar (Andreas Trobollowitsch) and cello (Johannes Tröndle), plus tapes, preparations, radio, feedback, and live electronics. An extremely textural and abstract record, but not a crude one. Nice marriage of sounds, with noisier peaks, but mostly music that invites attentive listen and frequency contemplation. I like. Not super-original (Günter Müller and co. were doing something like this already in the ‘90s), but it’s weel executed and nicely edited. Short too, barely over half an hour. A strong debut for Nörz and its members (their first appearance on record).
STARKE / A Letter from Yesterday (Mü-Nest - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un disque sans prétention, un duo entre l’électronicien Shunichiro Fujimoto (qui fait dans l’ambiant) et le batteur post-rock Yushi Mori. Et le résultat donne exactement cela: du post-rock ambiant, où les textures guitaristiques sont remplacées par de délicates touches de piano traité (par exemple). Pas marquant, mais très agréable. Difficile de trouver à redire sur ce disque.
An unpretentious record, a duo featuring ambient electronician Shunichiro Fujimoto and post-rock drummer Yushi Mori. And their music is exactly that: ambient post-rock, where the guitar textures have been replaced by delicate touches of treated piano and acoustic guitar. Not striking, but quite enjoyable. In fact, it’s a hard to find something to dislike about A Letter from Yesterday.
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