Journal d'écoute/Listening Diary
2009-08-14
LEVEL Π / Electronic Sheep (Dreaming/Musea)
Deuxième album de Level π ou Uwe Cremer, un Allemand qui vous un culte à l’électronique des années 70. Il porte l’influence de ses héros fièrement, ce qui généralement m’agace. Sauf que. Sauf que Cremer fait ce qu’il fait très bien, avec un réel respect pour ses maîtres, sans tomber dans le pastiche. Dans “String Theorie”, il ne se prend pas pour Klaus Schulze, il lui rend hommage. Et c’est tout aussi pour les autres pièces dédiées à Richard Barbieri, Jean-Michel Jarre, Cluster, Michael Rother et Tangerine Dream. De l’excellente électronique spatiale “old school”.
Second album for Level π or Uwe Cremer, a German revering ‘70s electronic music. He wears the influence of his heroes on his sleeve, which is usually something I find irritating. Except. Except that Cremer does what he does very well, with deep respect for his masters, and without falling into the pastiche pit. In “String Theorie,” he doesn’t poise as Klaus Schulze, he pays tribute to him. And the same goes for the tracks dedicated to Richard Barbieri, Jean-Michel Jarre, Cluster, Michael Rother, and Tangerine Dream. This is excellent “old school” electronic space music.
JOSH BERMAN, ARAM SHELTON & WEASEL WALTER / Last Distractions (Singlespeed Music)
Un bon disque d’impro libre vigoureuse et musclée - pas que Josh Berman (cornet) et Aram Shelton (saxo soprano, un peu de clarinette basse) ne soient pas capables de finesse, mais la présence du batteur Walter Weasel (des Flying Luttenbachers) rend toute finesse plutôt caduque. Quel tapocheur! Un disque un peu long, mais une session bien sentie qui évoque un peu le Machine Gun de Peter Brötzmann à travers le prisme du free jazz américain.
A good album of driving, muscled free improvisation – not that Josh Berman (cornet) and Aram Shelton (soprano sax, some bass clarinet) aren’t capable of finesse, but with drummer Walter Weasel (of The Flying Luttenbachers) rounding up the trio, any attempt at finesse would be irrelevant. What a skin-hitter! A slightly long disc, but a spirited session evoking something like Peter Brötzmann’s Machine Gun seen through the prism of American free jazz.
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