2014-09-05
J’aime l’électronique
expérimentale ambiante qui allie raffinement et épuration sans tomber dans une
esthétique clinique. Sur Northern Gulfs,
Yair Elazar Glotman (un Berlinois) touche toutes les cibles et évite la plupart
des écueils. Les six morceaux à thématique marine ET arctique combine
enregistrement de terrain, travail électroacoustique fin, suggestions
mélodiques et harmoniques diaphanes, le tout agencé en un voyage qui berce sans
endormir.
I live ambient experimental electronica that blends refinement with
purity, without getting into something clinically cold. On Northern Gulfs,
Berlin-based Yair Elazar Glotman manages to hit all the targets and avoid most
of the pitfalls. His six pieces – all variations on two joint themes: sea and
arctic – combine field recordings, sophisticated electroacoustic treatments,
and ethereal melodic and harmonic suggestions, all assembled into an aural
journey that lulls you without putting you to sleep.
Wow. Y a beaucoup de plaisir à
avoir avec ce disque, un trio theremin-guitare-batterie qui n’est pas ce à quoi
vous vous attendez. Avec Mark Holub, le batteur-leader de Led Bib, Chris Janka
à la guitare et la théréministe Pamelia Kurstin, Tous trois chantent aussi. Hurts so gut nous brasse d’une forme à
l’autre de rock expérimental, avec influences RIO, bruitiste et no-wave.
Kurstin fait de la mise en boucle, les trois musiciens cabotinent et délirent
sur des thèmes composés, quand ils n’improvisent pas à fond de train (dans
“noASMR”). La dernière séquence de quatre pièces est ahurissante: on passe du
calypso à la berceuse. [Ci-dessous: Tout l’album est en écoute libre sur
bandcamp. Commencez par “You Think”.]
Wow. There’s a lot of fun to be had with this record, the debut by a
theremin/guitar/drums trio. And it’s not what you expect. With Mark Holub, the
leader/drummer of Led Bib, Chris Janka on guitar, and Pamelia Kurstin on
theremin. All three also sing. Hurts so
gut rollicks through many forms of
experimental rock, with influences ranging from RIO to no-wave to noise.
Kurstin uses a looper, all three musicians go crazy on precomposed themes, when
they’re not improvising their hearts out (on “noASMR”). The final four tracks
make up a shocking sequence that takes us from calypso to lullaby. What a ride!
[Below: The whole album is up for streaming on bandcamp. Start with “You
Think.”]
Un des deux nouveaux albums
publiés dans la foulée des rééditions de 2012 (l’autre est Understanding America, une perte de temps pour quiconque n’est pas
néophyte de Zappa), Finer Moments
avait été conçu par FZ en 1972 et se voulait un disque double d’enregistrements
épars, surtout instrumentaux, en concert et en studio, réalisés entre 1967 et
1971. Il avait abandonné le projet et, dans les années 1990, il avait réussi à
placer quelques-unes de ses sélections dans la série You Can’t Do That On Stage Anymore. Il y a donc des redites. Mais
il y a aussi des trouvailles, comme ce “Uncle Rhebus” qui est en fait 17
minutes de solos et de direction d’ensemble puisé dans une performance de “King
Kong” de 1969, ou “Enigmas 1 Thru 5”, une série de duos de percussions avec Art
Dyer Tripp III. Amusant, agréable et réservé aux connaisseurs.
One of two albums released to accompany the flurry of reissues released
in 2012 (the other one was Understanding
America, a waste of time and money for
anyone who’s NOT a Zappa newcomer), Finer Moments was assembled by FZ back in 1972 as a 2-LP project culling mostly
instrumental live and studio recordings from 1967-1971. He set it aside and,
mostly in the 1990s, he came back to it to grab tracks for inclusion on
archival albums like the You Can’t Do That On Stage Anymore series. So there are repeats here, but also
a nice number of nuggets – like this “Uncle Rhebus”, which is actually 17
minutes worth of solos and band conductions lifted from a 1969 performance of
“King Kong,” or “Enigmas 1 Thru 5,” a series of percussion duets with Art Dyer
Tripp III. Fun, enjoyable, and for connoisseurs only.
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