2014-08-18
Tamara Obrovac est dotée d’une très
jolie voix feutrée et on sent ses origines istriennes (une région de la
Croatie) dans son écriture, mais son album Ulika Revival
est trop jazz gentil trop longtemps. Par moments j’ai pensé à une version jazz
édulcorée d’Iva Bittová. Ça aurait pu passer sur 40 minutes, mais pas sur 78.
Tamara Obrovac has a very fine
velvety voice, and you can hear her Istrian origins (a region of Croatia) in
her songwriting, but her album Ulika Revival is too gentle jazz for
too long. At times I thought of an edulcorated jazz take on Iva Bittová. It
could have been okay for 40 minutes, but not for 78 minutes.
La guitariste italienne Alessandra
Novaga dans un programme d’œuvres pour guitare électrique solo composées pour
elle par Vittorio Zago, Sandro Mussida, Paula Matthusen, Travis Just et
Francesco Gagliardi. Plusieurs des pièces combinent notes pincées et larsens
contrôlés. – “Erosive Raindrops” de Zago est très efficace dans cette veine.
Les œuvres se concentrent sur le contrôle et l’exploration de gestes mesurés,
délicats, sans devenir froides pour autant. Une écoute intéressante.
Italian guitarist Alessandra
Novaga in a program of works for solo electric guitar composed for her by
Vittorio Zago, Sandro Mussida, Paula Matthusen, Travis Just, and Francesco
Gagliardi. Several pieces combine pinched notes and controlled feedback – in
that vein, “Erosive Raindrops” by Zago is very convincing. All works focus on
control and exploring measured gestures, but they don’t get cold or clinical.
An interesting listen.
Collaboration entre Mike Cooper (guitare
et effets) et Chris Abrahams (pianiste des Necks). Trois longues improvisées
enregistrées en avril 2009, mais l’album est tout frais paru chez l’étiquette
libanaise Al Maslakh. Improvisations presque tendres, douces, qui ont tendance
à faire du sur-place. De beaux moments qui s’étirent trop, mais de beaux
moments quand même. Disons que ce n’est pas un titre essentiel dans la
discographie de l’un ou de l’autre.
A collaboration between Mike
Cooper (on guitar and effects) and Chris Abrahams (The Necks’ keyboardist).
Three long improvisations recorded in April 2009 but just released by the
Lebanese label Al Maslakh. Sweet, almost tender improvisations that tend to go
nowhere. Moments of beauty that don’t open on new moments of beauty. Still a
fair listen, but Trace is not an essential item
in either artist’s discography.
Electric Kulintang est un projet des
percussionnistes Susie Ibarra et Roberto Rodriguez – ce dernier compose le
matériel. Sur ce disque, ils sont appuyés par deux musiciens: Oz Noy aux
guitares et Elefterios Bournias à la clarinette. Le projet s’inspire du gamelan
et des idiophones de ce type pour produire des musiques funky, dansantes, avec
des influences klezmer, arabes et asiatiques. En fait, nous sommes quelque part
entre les Secret Rhythms de Burnt Friedman et Jaki
Liebezeit, les grooves de Robert Musso et les métissages rythmiques de Jesse
Stewart ou d’Adam Rudolf. L’album, disponible uniquement en téléchargement, est
court (36 minutes), punché et entraînant à souhait. [Ci-dessous: “Of the
Invisible”.]
Electric Kunlintang is a project
by percussionists Susie Ibarra and Roberto Rodriguez – the latter writes all
the band’s music. On this album, they are supported by two extra musicians: Oz
Noy on guitars and Elefterios Bournias on clarinet. The project uses gamelan
and other similar idiophones as a springboard toward funk, danceable music with
Klezmer, Arab, and Asian influences. Actually, we’re somewhere between Burn
Friedman and Jaki Liebezeit’s Secret Rhythms, Robert Musso’s grooves,
and the percussive world crossovers of Jesse Stewart or Adam Rudolf. Drum
Codes, available only as a download, is a short and
punchy platter at 36 minutes. It’s also irresistible. [Below: “Of the
Invisible.”]
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