Journal d'écoute / Listening Diary
2013-09-24/25
ERIKA DAGNINO QUARTET / Signs
(SLAM Productions)
J’avoue être peu sensible à la poésie d’Erika Dagnino
(qu’elle récite ici en italien et en anglais, et tous les poèmes sont
reproduits dans les deux langues), mais elle est accompagnée par trois solides
improvisateurs: Ras Moshe, Ken Filiano et John Pietaro, dont le vibraphone est
souvent le point focal de ce qui se passe derrière la voix de Dagnino.
Malheureusement, les mots et la voix de Dagnino ne me font pas vibrer.
I admit being very
little sensitive to Erika Dagnino’s poems (which she recites here alternately
in English and Italian; all poems are reproduced in the booklet in both
languages), but she is backed by three strong improvisers: Ras Moshe, Ken
Filiano, and John Pietaro, whose vibraphone is often the focal point of what
goes on behind her voice. Sadly, Dagnino’s words and voice fail to tickle me.
FORGOTTEN BIRDS / Sahara (Karaoke Kalk)
Un duo homme-femme qui fait dans la chanson bedroom-folk
à tendance pop, typique à l’étiquette Karaoke Kalk. Ça n’a rien d’exceptionnel
au début, mais on se laisse prendre aux airs, et à ces voix ordinaires mais
agréables – celles de Jan Gazarra et Judy Willms. Sahara a un certain charme suranné.
A male/female
duet doing pop-leaning bedroom-folk songs, a pretty typical Karaoke Kalk
release. Nothing exceptional at first, but I got hooked by the melodies and the
ordinary yet enjoyable voices of Jan Gazarra and Judy Willms. Sahara has an antiquated charm to it.
NICKY SCHRIRE / Space and Time: Songs
for Voice and Piano (ind. – merci à/thanks to Braithwaithe
& Katz)
Je ne suis pas beaucoup du genre jazz vocal, et je ne
sais trop pourquoi je me suis retrouvé avec ce disque en main (quelque chose
dans le communiqué de presse m’aura accroché au moment où on me l’a offert).
Toujours est-il que Nicky Schrire a une très jolie voix, flexible, agile. Et
les arrangements de piano sont la plupart du temps très discrets, poussant vers
le minimalisme. Le répertoire est intéressant aussi. On n’évite pas le great
American songbook, mais les choix sont plus recherchés et, lorsque Schrire opte
pour un standard trop souvent rabattu, elle le réinvente avec brio (“Someone to
Watch Over Me” ou, dans un autre registre, l’étonnante “Here Comes the Sun”).
De plus, elle glisse aussi quelques compositions de son crû, et elles ne
déparent pas l’ensemble. Alors oui, du jazz vocal sans expérimentation aucune,
mais bien exécuté et attachant.
I’m not the vocal
jazz type, and I’m not sure why I ended up with this record in my listen-to
pile (something in the press release must have caught my eye when I was offered
a promo). Still, Nicky Schrire has a very pretty voice, flexible, agile. And
the piano arrangements are mostly discreet bordering on minimalism. The
repertoire is also interesting – there’s no escaping the Great American
Songbook of course, but Nicky makes non-obvious selections, and when she does
go for a standard from the don’t-ever-bother-me-again-with-THAT-song category,
she nicely turns it upside down (“Someone to Watch Over Me” or, from the pop
music world, “Here Comes the Sun”). Also, she slips in a few songs of her own,
and they are not a mismatch with the rest of the track lisst. So yes, this is
simply vocal jazz, nothing experimental or avant-garde about it, but it’s well
performed and endearing.
KAAMA / Silence (Unit Records)
Tant qu’à être dans la chanson, j’ai donné une chance
à ce disque – après tout, Unit Records m’ont impressionné dernièrement avec des
chanteuses comme Pegelia Gold et Isabel Sörling. Et le guitariste Christy Doran
y figure. Or, le groupe de Katja Mair n’est pas de cette trempe. Son jazz
vocal, plutôt ordinaire même dans ses pulsions plus “actuelles”, tombe à plat.
As long as we’re
into jazz singing, I decided to give this record a spin – after all, Unit
Records have scored points with me recently with singers like Pegelia Gold and
Isabel Sörling. And this CD has guitarist Christy Doran. Well, Katja Mair’s
band Kaama is not in the same league. Their vocal jazz, mediocre even in its
shy attempts at “stepping out”, simply falls flat.
No comments:
Post a Comment