Journal d'écoute / Listening Diary
2012-09-04
De retour de vacances et plein d’écoutes à faire!
I’m back from a belated summer vacation, and now
there’s a ton of music to listen to!
DOMINIC LASH & CHRIS CUNDY / Two Plump Daughters: Music for
Double Bass & Bass Clarinet (Creative
Sources)
Le dernier disque de la dernière fournée reçue de
Creative Sources – j’ai manqué de temps pour l’écouter avant mes vacances.
Dix-huit improvisations (la plus longue fait huit minutes) entre contrebasse et
clarinette basse, enregistrées dans une chapelle au plafond en bois. Comme le
souligne le poète Steve Dalachinsky dans ses notes, le mot-clé ici est BOIS. Un
son splendide, des techniques étendues bien maîtrisées, une complicité patente.
Du solide.
The final record from the last batch of Creative
Sources CDs I received – I wanted to review it before I left on vacation, but
didn’t have enough time. Eighteen improvisations (eight minutes and under)
between doublebass and bass clarinet, recorded in a chapel with a high wooden
ceiling. As poet Steve Dalachinsky points out in his liner notes: the keyword
is WOOD. Gorgeous sound, well-controlled extended techniques, and an obviously
deep relationship between the improvisers. Very convincing.
KANE IKIN / Sublunar (12k - merci
à/thanks to Dense Promotion)
Un premier album solo fort réussi pour Kane Ikin (du
duo Solo Andata). Musique électronique ambiante qui laisse généralement
transparaître un rythme – qui flirte même avec l’électronica dans certains
passages. Musique de filtres, de pollutions sonores, de grésillements, à
travers lesquels surnagent des fragments de mélodies. Ça sent bon
l’anachronique, le désuet, le délaissé, sans réelle nostalgie.
A successful solo full-length debut for Kane Ikin
(one half of Solo Andata). Ambient electronic music that generally lets a beat
slip through – even flirting with electronica in some places. Music of filters,
audio pollutions, shellac crackles, through which surface melodic fragments. A
strong and enjoyable scent of anachronism and outdatedness, without a real
trace of nostalgia.
VIOLETA DE OUTONO /
Espectro (Voiceprint Brazil)
Nouvel album du groupe de rock
psychédélique/progressif brésilien Violeta de Outono. Un disque solide qui fait
plus de place aux influences rock progressif du groupe (et, du coup, s’éloigne
un peu plus de la filière Gong), avec, particulièrement, des effluves de Van
der Graaf Generator et de Pink Floyd. “Claro Escuro” est mordante,
“Formas-Pensamento” tient la rampe pendant neuf minutes, et “Solstício” est
tout bonnement splendide – possiblement la plus belle chanson enregistrée par
ce groupe à ce jour. Un bémol : il y a un peu trop de pièces à tempo moyen
sur Espectro.
New album from Brazilian psych/prog rockers Violeta
de Outono. A strong record that devotes more room to the band’s progressive
rock influences (and consequently steps further away from the Gong end of the
spectrum), with, especially, tastes of Van der Graaf Generator and Pink Floyd.
“Claro Escuro” has bite, “Formas-Pensamento” holds its course for nine minutes,
and “Solstício” is downright gorgeous – possibly the band’s most beautiful song
to this day. One down point: Espectro features too many
mid-tempo tracks.
STORMY SIX / Un biglietto del tram (Warner Music Italia)
Voici l’histoire: je connais le nom Stormy Six depuis
longtemps – depuis mes premières lectures sur le mouvement Rock-in-Opposition.
Mais je n’avais jamais rien entendu de ce groupe italien. Récemment, je vois
passer un coffret réunissant les
cinq disques du groupe pour moins de 30 balles, alors hop! Et voilà que
j’écoute le premier disque, Un biglietto del tram (1975)
et je suis conquis. Ici (je ne sais pas encore si ça durera), le groupe
s’inspire fortement du folklore italien et de la musique contemporaine pour
développer une forme de folk progressif qui me rappelle beaucoup... Conventum.
Et j’adore Conventum (groupe québécois de la seconde moitié des années 70).
Alors voilà, je réécoute à l’instant et je fredonne à tour de bras “Arrivano
gli Americani”, “Gianfranco Mattei” et “Un biglietto del tram”. [Ci-dessous: Une autre excellente
chanson de l’album: “La fabbrica.”]
Here’s my story: I knew OF Stormy Six for a long
time – ever since my first readings on the Rock-in-Opposition movement. But I
had yet to HEAR them – anything by them. So recently I saw a box set of their
five LPs going for under 30 bucks, and I grabbed it. And here it was waiting
for me upon my return from vacation. And here I am listening to their debut LP Un
biglietto del tram (1975), and I’m in awe. I mean, it’s instant love. On
this album (don’t know yet if it will last), the band draws strongly from
Italian folk music and contemporary music to develop a form of progressive folk
that reminds me a lot of… Conventum. And I love Conventum (Quebecois band from
the second half of the ‘70s). So here I am, hitting the play button again, and
singing along to “Arrivano gli Americani,” “Gianfranco Mattei,” and “Un
biglietto del tram.” [Below:
Another great song from this album: “La fabbrica.”]
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