Journal d'écoute / Listening Diary
2011-10-23
PETER HAMMILL / Pno Gtr Vox (Fie! Records)
Premièrement, je suis un fan fini de Peter Hammill. Deuxièmement, l’homme est à son plus fascinant, intense et bouleversant lorsqu’il est sur scène, en solo de surcroît. Troisièmement, son dernier album en concert solo (Typical) remonte à 1999 mais se composait d’enregistrements de 1992. Bref, tous les éléments étaient réunis pour faire de Pno Gtr Vox un trésor. Et ça l’est! Un premier disque d’interprétations au piano, un autre entièrement à la guitare. Une sélection de chansons allant de “What’s It Worth” à “The Mercy”. Et, systématiquement, des interprétations choisies (parmi une poignée de concerts données en 2010) pour leur originalité ou leur incongruité. Hammill aime jouer avec le rendu de ses chansons, et ici il s’en donne à cœur joie. Une “Shingle Song” commencée a cappella; “Stranger Still” à la finale aussi lente que menaçante; “Time Heals” troublante au possible; la toute récente “Undone” si émouvante; l’inclusion étonnante de “Ship of Fools” – et partout des tempos inhabituels, des déconstructions déstabilisantes, bref des surprises à la pelle. Un must. Plus que must: l’expérience essentielle de Peter Hammill, esprit créatif libre, dans toute la liberté qu’il s’accorde vis-à-vis ses propres chansons. [Ci-dessous: Pas un extrait de l’album, mais pourrait tout aussi bien (ce concert compte parmi ceux utilisés): “Shingle Song” au Salford Lowry, 2010.]
First of all, I’m a total fan of Peter Hammill. Second, the man is at his most fascinating, intense and moving in a live setting – especially when playing solo. Third, his last live solo album (Typical) goes back to 1999 and featured recordings from 1992. All these elements signaled that Pno Gtr Vox would be a gem of a release. And it is! One CD of piano performances, a second CD of guitar performances. A selection of songs ranging from “What’s It Worth” to “The Mercy.” And performances systematically selected (from a handful of 2010 gigs) for their originality or unusualness. Hammill loves to play with the delivery of his songs, and here no holds are barred. “Shingle Song” launched a cappella; “Stranger Still” with a slow and creepy finale; an extremely troubling “Time Heals”; the very recent and moving “Undone”; the improbable inclusion of “Ship of Fools” – and all across the board: unusual tempi, destabilizing deconstructions, and loads of other surprises. A must-have. More than that: the essentiel experience from a Peter Hammill – a free creative spirit – expanding on the freedom he grants himself with his own material. [Below: Not from the CD, but might as well (and could be, as this is one of the shows used): “Shingle Song” at Salford Lowry, 2010.]
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