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2010-05-25

2010-05-25: Dara Puspita, Mindexpanders 3, Mike Patton

Journal d'écoute / Listening Diary

2010-05-25


De retour du FIMAV et pas encore prêt à plonger dans de la musique exigeante. Allons-y pour un AM léger.

I’m back from FIMAV and I’m not quite ready to dive head first into more demanding music. I’ll go for a light morning instead.


DARA PUSPITA / 1966-1968 (Sublime Frequencies - merci à/thanks to Forced Exposure)

Le premier groupe rock entièrement féminin d’Indonésie. Mi-années 60, Dara Puspita a publié quatre disques (trois long-jeu et un EP) dont les meilleurs moments sont colligés ici - 26 chansons en tout. Les Beatles et les Stones de l’époque, vus à travers le prisme indonésien, immédiatement après l’arrivée au pouvoir de Suharto. Malgré les temps troubles (ou en raison de ceux-ci), la musique de Dara Puspita est TRÈS légère et ensoleillée et sympathique. L’influence beatlesque est pleinement assumée et les chansons originales sont... pas si originales que ça somme toute. Outre les paroles en langue étrangère, on trouve peu d’exotisme ici. On trouve par contre un groupe féminin qui a de l’assurance. Transfert à partir de vinyles, qualité sonore assez typique pour cette époque en Asie du Sud-Est (bref, ne soyez pas exigeants).

Indonesia’s first all-female rock ‘n’ roll band. In the mid-‘60s, Dara Pupsita released four records (three LPs and one EP), the best moments of which are culled on this 26-track compilation. The Beatles and The Rolling Stones, as seen through the Indonesian prism, immediately following Suharto’s putsch. Despite these troubled times (or because of them), Dara Puspita’s music is VERY light and sunny and cheerful. The Beatles’ influence is fully assumed and the original songs are... not so original. Despite the foreign-language lyrics, there is little exoticism to be found here. But this is a strong-footed female quartet. The music was transferred from vinyl, with a sound quality pretty typical for South-Eastern Asia at the time (in other words, don’t ask for too much).


ARTISTES VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / Mindexpanders, Volume 3 (Past & Present - merci à/thanks to Forced Exposure)

Super amusante compilation, de loin supérieure aux deux premiers volumes de cette série. On a droit à 16 pièces instrumentales, surtout des faces B de 45 tours, issues de l’Europe de la fin des années 60. Psychédélique, kitsch, groovy et étrange. On passe de grooves blaxploitation à du chant indien, en passant par les violons kitschs, le rock sale, les voix érotiques et les airs merveilleusement ridicules (“Dragon Child” de Rimington, hilarant d’inanité). Parfait pour l’été.

Super-fun compilation, head and shoulders above the first two volumes in this series. 16 instrumental sides from late ‘60s Europe (mostly). Psychedelic, kitsch, groovy and weird. It goes from blaxploitation-type grooves to Indian chants, kitsch violins, trashy rock, fake-erotic vocals, and downright ridiculous tunes (Rimington’s “Dragon Child,” hilariously cheeky). Perfect for the summer.


MIKE PATTON / Mondo Cane (Ipecac)

De kessé?!? Mike Patton qui reprend des ballades italiennes des années 40? Eh bien oui. Résultat: un disque qui, pour le fan, sonne en fait plus étrange que les étrangetés habituelles de Patton. Pourquoi? Parce qu’étrange, il ne l’est pas! Ou presque. M’enfin... Patton donne ici un tour de chant passionné au cours duquel il nous rappelle qu’il a, d’abord et avant tout, une voix chaude, puissante et multiforme, qui sait caresser. Les arrangements partent du big band italien, des groupes de mariage, puis exagère. Les violons violonnent beaucoup, la percussion est un tantinet exacerbée - bref, l’image sonore est exaggérée, légèrement déjantée. Autrement dit, c’est du Patton, qui n’en est pas, mais qui en est tout de même. Confus? Moi aussi. Chose certaine, c’est un des disques les plus accessibles de Patton et, encore une fois, le disque parfait pour l’été. [Ci-dessous: Vidéo de “Deep Down.”]

WTF?!? Mike Patton covering old schmaltzy Italian ballads? Yep. And it gives a record that, for the fan, sounds even stranger than Patton’s usual strangeness. Because it ain’t strange! Well, almost... Patton delivers a passionate recital where he reminds us that he is, first and foremost, a voice, a warm, powerful, shapeshifting voice than can be caressing at will. The arrangements proceed from the Italian big band style and wedding bands, then exaggerate. The violins lay it out a bit thick, the percussion section is a tad too enthusiastic, etc. The audio picture is exaggerated, slightly warped, askewed. In other words, it’s a Patton work, but it doesn’t feel like one, and yet it DOES feel like one. Confused? So am I. But one thing is sure: it’s one of Patton’s most accessible releases and, again, a perfect listen for the summer. [Below: A video for “Deep Down.”]


Pour le reste, aujourd’hui, de la préparation pour le Délire musical de ce soir.

For the rest of the day, I’ve relistened to recent stuff for tonight’s Délire Musical.

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