Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

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2011-05-13

2011-05-12: Marcus Fjellström, Paul Elwood, Henri Pousseur


Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-05-12

MARCUS FJELLSTRÖM / Library Music 1 (Kafkagarden)
Marcus Fjellström, qui a lancé un solide disque, Schattenspieler, chez Miasmah l’an dernier, vient de publier à compte d’auteur Library Music 1, un disque à la fois très différent et tout à fait dans sa manière. Cet album consiste en 18 vignettes musicales inspirées des disques de “library music”, de styles variés mais toujours fantômatiques dans la facture sonore. À écouter au casque pour percevoir la profondeur des ambiances et le soin apporté à conférer au tout un aspect vétuste. Du grand art pour de courtes pièces. J’aime beaucoup. Chaudement recommandé aux amateurs de musique étrange, toutes tendances confondues.  [Ci-dessous: Sur cette page, vous trouverez un lecteur proposant des extraits de chaque piste.]
Marcus Fjellström, who released a strong solo record (Schattenspieler) on Miasmah last year, just self-released Library Music 1. This album is both different and similar to his previous effort. It consists in 18 music vignettes inspired by the library music LPs of yore. The short tracks cover a wide range of styles, but they all sound ghostly. Worth listening to with headphones to dive into the deep ambiences and the extreme care used to give this project an antiquated feel. Heartily recommended to fans of strange music of all persuasions.  [Below: On this page you will find a media player loaded with one-minute excerpts of each track.]

PAUL ELWOOD / Stanley Kubrick’s Mountain Home (Innova)
Le banjoiste Paul Elwood (du splendide Hank Williams Project d’Andrew Bishop) propose avec Stanley Kubrick’s Mountain Home un métissage assez incongru entre Americana et musique contemporaine. L’album se compose de trois grandes œuvres dans cette veine et de trois duos banjo et violon ou banjo et violoncelle, des interludes en quelque sorte. La pièce titre est l’œuvre maîtresse, une sorte d’oratorio de 26 minutes mettant en vedette la soprano Ilana Davidson, Elwood, le violoneux Matthew Combs et le Callithumpian Consort dirigé par Stephen Drury. Une œuvre schizophrène, où des airs folks s’envolent sur des fonds sonores troubles et inquiétants - remplacez le grand hôtel du film The Shining par une cabane en bois rond. Aussi au menu, un concerto pour banjo et ensemble de chambre (“In the Zone”), ainsi qu’un superbe trio intitulé “The Golden Road” pour banjo, pipa et piano, où l’accent est mis sur les similitudes de timbre et de technique entre ce luth chinois, représentant de la haute musique classique orientale, et le banjo à cinq cordes, icône des campagnes américaines.
With Stanley Kubrick’s Mountain Home, banjoist Paul Elwood (from Andrew Bishop’s splendid Hank Williams Project) attempts a highly unorthodox blend between Americana and contemporary classical music. The album includes three longer works and three shorter folk tunes (banjo/fiddle or banjo/cello duets) acting as interludes. The title track is the magnum opus of this CD, a 26-minute oratorio of sorts featuring soprano Ilana Davidson, Elwood, fiddler Matthew Combs, and the Callithumpian Consort conducted by Stephen Drury. A schizophrenic work where folk tunes take off over a dark, ominous background of strings – simply replace the grand hotel in Kubrick’s movie The Shining by a log cabin. We are also treated to a concerto for banjo and chamber ensemble (“In the Zone”), and to a beautiful trio entitled “The Golden Road,” for banjo, pipa and piano, where the writing focuses on similarities in tone and technique between the Chinese lute, representing the “high” Oriental music tradition, and the five-string banjo, iconic of the “low” music tradition of the American countryside.

HENRI POUSSEUR / Parabolique d’enfer (Sub Rosa - merci à/thanks to Forced Exposure)
La conclusion d’un arc compositionnel et d’un triptyque sur disque, après 8 Études paraboliques et 4 Parabolic Mixes. Les études paraboliques sont des pièces de musique concrète conçues pour être mixées entre elles - superposées et collagées. En 1992, Pousseur a produit une parabolique à partir des études et de “Leçon d’enfer”, un théâtre musical sur Rimbaud qu’il avait composé et créé peu avant. Parabolique d’enfer propose une aventure sonore, ni plus ni moins, dans une grande richesse de sources et de traitements qui paraîtra citationniste aux auditeurs familiers avec les 8 Études, iconoclaste aux autres. Du solide.
This concludes a compositional arc and a tryptych on record, following 8 Études paraboliques and 4 Parabolic Mixes. Pousseur’s parabolic studies are musique concrète pieces designed to be mixed together (by superimposition, collage, etc.). In 1992, Pousseur produced a parabolic from these studies and “Leçon d’enfer,” a musical theatre piece on Rimbaud he had recently composed and premiered. Parabolique d’enfer offers quite a sonic journey, rich in sources and treatments. It will sound quote-heavy to isteners familiar with 8 Études..., while others will simply see it as iconoclastic. In any case, it’s a potent work.

2011-05-11

Délire musical, 2011-05-10


DÉLIRE MUSICAL
Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire musical ICI (cherchez Délire Musical dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire musical broadcast HERE (look for Délire Musical on the list of shows).

Édition du 10 mai 2011 (rediffusion le 16 mai)
Broadcast Date: May 10, 2011 (rebroadcasted on May 16)

LISTE DE DIFFUSION
PLAYLIST

Thème/Theme: THE OCTOPUS PROJECT / Truck – Hello Avalanche (Peek-a-Boo)

EXPLOSIONS IN THE SKY / Postcard from 1952 (7:06) – Take Care, Take Care, Take Care (
Temporary Residence)
BATHYSCAPHE / Flexible (6:48) - 11034 m (Where Are my Records)
TORTOISE / Northern Something (2:26) – Beacons of Ancestorships (Thrill Jockey)

ENGEL / La Princesa de Las Ramas (5:00) - Engel (Muséa)
MANEIGE / Les Épinettes (extrait/excerpt: 2:00) – Ni vent… ni nouvelles (Kozak)
GOBLIN / Terra di Goblin (4:37) – Il Fantastico Viaggio del Bagarozzo Mark (Cinevox)

YAMATO ENSEMBLE / Futatstu No Den-En Shi 1 (4:12) – The Art of the Japanese Koto, Shakuhachi and Shamisen (ARC)
LEI QIANG / Night Song (3:57) – Chinese Traditional Erhu Music (Oliver Sudden Productions)
FIESTA FILIPINA / Malong-Taghing Baila (2:41) - (ARC)

RENÉ LUSSIER / Vestibule (extrait/excerpt: 5:00) – Le trésor de la langue (La Tribu)

2011-05-10: Veryan Weston, The Pattern Theory, Tupolev, Friedman/Liebezeit, Slumgum


Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-05-10

VERYAN WESTON / Different Tessellations (Emanem)
Il y a quelques années, le pianiste Veryan Weston (qu’on connaît surtout pour son duo avec Phil Minton) publiait Tessellations for Luthéal Piano, un canevas d’improvisation constitué de 52 gammes pentatoniques présentées par incrément d’un demi-ton. Different Tessellations propose deux nouvelles réalisations de cette œuvre: d’abord une interprétation toute personnelle et très flamboyante du jeune pianiste Leo Svirsky, puis une approche très différente de la chorale Vociferous Choir qui fait de “Tessellations” un croisement entre Terry Riley et Manhattan Transfer. Étonnant et… différent.
A few years ago, pianist Veryan Weston (best known for his duo with Phil Minton) released Tessellations for Luthéal Piano, an improvisation canvas made of 52 pentatonic scales organized in half-tone increments. Different Tessellations features two more takes on this work: first a highly personal interpretation by young flamboyant pianist Leo Svirsky, then a radically different approach from The Vociferous Choir that turns “Tessellations” into a cross between Terry Riley and Manhattan Transfer. Surprising and…different.

THE PATTERN THEORY / The Pattern Theory (Valeot)
Un trio berlinois, dont ceci est le premier long jeu. Un rock à cheval entre le minimalisme du kraurock, le côté ambiant du post-rock et les circonvolutions du jazz-rock progressif de Jaga Jazzist. Beau, élégant, pas froid du tout. J’aime beaucoup.  [Ci-dessous: Le site de Valeot offre la pièce “Framed Fields” en téléchargement gratuit.]
A Berlin-based trio. This is their first full-length. Rock music on the fence between Krautrock’s minimalism, the ambient side of post-rock and the circumvolutions of Jaga Jazzist’s progressive jazz-rock. Nice, elegant, warm. I like this a lot on first listen.  [Below: Valeot’s website offers the track “Framed Fields” as a free download.]

TUPOLEV / Towers of Sparks (Valeot)
Autre parution récente chez Valeot, ce deuxième album du quatuor autrichien Tupolev, qui mélange rock instrumental et improvisation libre, instruments acoustiques et électroniques, rythme et flottement. Avec Peter Holy (piano), Alexandr Vatagin (violoncelle, basse), Lukas Scholler (dispositifs électroniques) et David Schweighart (batterie). Un peu inconsistent, à force de chercher un entre-deux original, j’ai l’impression que Tupolev se perd en conjectures. Faudra que je réécoute, mais après la clarté d’intention de The Pattern Theory, ce Towers of Sparks manque de substance.
Another recent release from Valeot. This is Austrian quartet Tupolev’s second album. It blends instrumental rock and free improvisation, acoustic instruments and electronic devices, beats and etherealness. With Peter Holy (piano), Alexandr Vatagin (cello, bass), Lukas Scholler (electronic devies) and David Schweighart (drums). A little inconsistent; they’re trying so hard to find a unique in-between that they seem to loose themselves in the process. I’ll have to give this one a second listen, but after The Pattern Theory’s clear intentions, this Towers of Sparks lacks substance.

BURNT FRIEDMAN & JAKI LIEBEZEIT / Secret Rhythms 4 (Nonplace - merci à/thanks to John Bourke P.R.)
Quatrième volume d’une collaboration qui perdure depuis dix ans et qui allie, d’un côté, les rythmes inusités du batteur Jaki Liebezeit et, de l’autre, les traitements sonores très amples de Burnt Friedman. C’est mon premier contact avec cette série, donc je ne comparerai pas avec les volumes précédents. Des grooves profonds, ambiants, avec quelques collaborations (Joseph Suchy sur deux des six pièces, Hayden Chisholm sur une, quelques autres) qui nuancent un peu la palette de gris. Les pièces ont tendance à traîner en longueur, même pour du dub (ou un genre de dub), à mon avis. Tout de même agréable.
The fourth volume in a collaboration that has been lasting for a decade and brings together together the unusual beat of drummer Jaki Liebezeit and the extensive sonic manipulations of Burnt Friedman. This is my first contact with the series so I won’t be comparing this volume with previous ones. Deep ambient grooves, with a few guests (Joseph Suchy on two tracks, Hayden Chisholm on one, among others) adding some color to the palette of greys. The tracks tend to extend their stay, even for dub, in my opinion. Still an enjoyable listen.

SLUMGUM / Quardboard Flavored Fiber (Accretions - merci à/thanks to John Bourke P.R.)
Un bon quatuor de jazz de Los Angeles, Slumgum se compose de Trevor Anderies (batterie), Jon Armstrong (sax, clarinette), Rory Cowal (piano) et David Tranchina (basse). Quardboard Flavored Fiber est leur second disque. Un jazz sucré-amer laissant beaucoup de place à l’improvisation collective (voire libre dans la série des “Big Fun” qui servent d’interludes), avec une belle interaction et des lignes écrites intelligemment. “Hancho Pancho” est à la fois punchée et capricieuse. Même chose pour “Puce over Pumpkin with a Hint of Lime”. Sympa.
A good jazz quartet from Los Angeles. Slumgum consists of Trevor Anderies (drums), Jon Armstrong (sax, clarinet), Rory Cowal (piano) and David Tranchina (bass). Quardboard Flavored Fiber is their second opus. Sweet-and-sour jazz with lots of room for collective improvisation (even free improvisation in the “Big Fun” series of interludes), with a fine level of interaction and intelligently scored lines. “Hancho Pancho” is both punchy and capricious. Same goes for “Puce Over Pumpkin with a Hint of Lime.” Fine and fun stuff.

2011-05-09: Steve Lacy, Otherways/Free Space


Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-05-09

STEVE LACY / School Days (Emanem)
Au début des années 60, Steve Lacy est obnubilé par Thelonious Monk, avec qui il joue d’ailleurs pendant 16 semaines en 1960. Il met sur pied le quatuor School Days, un groupe consacré au répertoire de Monk, avec le tromboniste Roswell Rodd, le batteur Dennis Charles et une succession de bassistes. Ce groupe a subsisté tant bien que mal à New York pendant plus de deux ans. Paru à l’origine chez Emanem en 1975 et réédité par Emanem pour la première fois ici (après quelques rééditions antérieures), School Days documente ce groupe sur scène, à mi-parcours (vers mars 1963), avec Henry Grimes à la contrebasse. Un set inventif qui fait ressortir le mélodisme original de Monk - en décomposant son jeu de piano sur deux cuivres seulement, ce qui n’est pas rien. De plus, on verra dans School Days le modèle du trio Évidence de Jean Derome et de plusieurs autres groupes similaires (la fascination de Lacy pour Monk a eu une influence considérable sur plusieurs saxophonistes). En bonus, deux pièces du quintette de Monk, avec Lacy, tirée d’une diffusion radiophonique d’un concert d’août 1960 - le son est très mauvais, mais l’intérêt est historique.
In the early ‘60s, Steve Lacy was obsessing over Thelonious Monk, with whom he even played for 16 weeks in 1960. He put together the School Days quartet, a Monk repertoire band, with trombonist Roswell Rudd, drummer Dennis Charles and a series of bassists. This group survived in NYC for over two years. First released on Emanem in 1975, now reissed by Emanem for the first time (following a couple of previous reissues), School Days documents the quartet on stage halfway through its life (c. March 1963), with Henry Grimes on bass. An inventive set that highlights the original melodicism of Monk – his piano playing being de-composed over two hors only, not a small feat. Also, School Days provided the blueprint for Jean Derome’s trio Évidence and several similar groups (Lacy’s fascination for Monk has had a significant influence on many sax players). This Emanem reissue adds two tracks from an August ’60 radio broadcast featuring Monk’s quintet with Lacy – sound quality is bad, but the historical interest is high.

OTHERWAYS AND FREE SPACE / Life Amid the Artefacts (Emanem)
Un disque intéressant de matériel inédit documentant deux groupes londonniens d’improvisation libre qui n’ont laissé aucun enregistrement officiel. Free Space était un ensemble de taille moyenne (autour de huit musiciens) dirigé par John Stevens au milieu des années 70. Il est représenté par une pièce de 15 minutes enregistrée en juillet 1973, seule trace présentable de cet ensemble dont les rangs comptaient presque tous les membres d’Otherways, soit Herman Hauge (saxo alto), Dave Solomon (percussions), Marc Meggido (contrebasse) et Nigel Coombes (violon), auxquels il faut ajouter le pianiste Simon Mortimer. Free Space sonne beaucoup comme le Spontaneous Music Ensemble de Stevens (période Quintessence). Otherways a quelque chose de plus jazzé dans le ton, surtout en raison de la propension de Hauge à la mélodie instantanée. L’heure de matériel d’Otherways présentée ici provient d’enregistrements faits en 1973 (en quintette et en quatuor sans Coombes), ainsi qu’en 1984 (en duo Hauge/Solomon). C’est bien, mais pas remarquable, à mon avis. En termes de cette seconde génération d’improvisateurs londoniens, j’ai préféré Teatime.
An interesting CD of previously unreleased material documenting two London-based free improvisation groups that left no official recordings. Free Space was a mid-sized ensemble (around eight musicians) led by John Stevens in the mid-‘70s. It is featured on one 15-minute piece recorded in July ’73, the only salvageable trace (according to Martin Davidson) of this album in which played most of the members of Otherways, i.e. Herman Hauge (alto sax), Dave Solomon (percussion), Marc Meggido (doublebass) and Nigel Coombes (violin). To get Otherways’ whole line-up, add pianist Simon Mortimer. Free Space sounds a lot like Stevens’ Spontaneous Music Ensemble circa Quintessence. Otherways have a jazzier thing going, especially due to Hauge’s propension to improvise melodies. The hour of material from Otherways includes recordings made in 1973 (as a quintet and a Coombes-less quartet), plus Hauge/Solomon duo recordings from 1984. It’s nice but not remarkable in my opinion. In terms of second generation London free improvisers, I prefered Teatime.

Délire actuel, 2011-05-10


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 10 mai 2011
Broadcast of May 10, 2011

DESCRIPTION
DESCRIPTION
FIMAV 2011, 2/2: Deuxième de deux émissions consacrées à la programmation du 27e Festival international de musique actuelle de Victoriaville (du 19 au 22 mai 2011). Au cours de ces deux émissions, tous les artistes à l’affiche seront présentés.
FIMAV 2011, 1/2: Second of two shows about the line-up of the 27th Festival international de musique actuelle de Victoriaville (May 19-22, 2011). In the course of these two shows, all the artists appearing will be featured.

MIA ZABELKA / M (extrait/excerpt: 07:00) - M (DVD promo)         ind.

BRÖTZMANN/ UUSKYLA/ FRIIS NIELSEN / Nidhog 1 (07:20) - Live at Nefertiti (Ayler)

*PIVIXKI / Flail (03:29) - Gravissima (Lexicon Devil)
*PIVIXKI / Gravissima 64 (03:35) - Gravissima (Lexicon Devil)

ANTHONY BRAXTON / Composition No. 355 (extrait/excerpt: 12:00) - Septet (Pittsburgh) 2008         (New Braxton House)

PETER BRÖTZMANN / Right as Rain (06:05) - Right as Rain (FMP)
PETER BRÖTZMANN / Jack-in-the-Box (01:51) - Wolke in Hosen (FMP)

7K OAKS / Pi Too (09:20) - 7000 oaks (Die Schachtel)

JAAP BLONK / Scherzo (2003, Live) (03:24) - Kurt Schwitters: Ursonate (Basta)
JAAP BLONK / Flijndeman (04:17) - Averschuw (Kontrans)

QUEEN MAB TRIO / Fluette et légère (05:58) - Thin Air (Wig)

COMICOPERANDO / September the Ninth (07:10) - Live in Modena [bootleg] (ind.)

ROBERT WYATT / Sea Song (06:32) - Rock Bottom (Hannibal)

merci à /thanks to:

2011-05-08

2011-05-06: Anthony Braxton


Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-05-06

ANTHONY BRAXTON / Sextet (Boston) 2005 (New Braxton House)
Sextet (Boston) 2005 est la parution de mai 2011 à l’intention des abonnés de l’étiquette New Braxton House. Il est également disponible en téléchargement à la carte. Cet album double documente un rare passage de Braxton à Boston en novembre 2005. Il propose aussi une rare occasion de comparer des enregistrements différents d’une même composition, en l’occurence la “Composition No. 345” qui occupe le premier disque et qu’avait donné le sextette à Victoriaville en mai de la même année (publiée sur le disque Sextet (Victoriaville) 2005). Il s’agit de la même équipe de choc: Braxton (avec tout son arsenal de saxos, y compris les plus gros), Bynum Pavone, Rozen, Testa et Siegel. Et la comparaison s’avère fascinante - quel jeu de similitudes et de différences! Au programme aussi, la “Composition No. 349”, sur disque pour la première fois si je ne m’abuse – la dernière composition écrite avant la salve de compositions (350 à 358) qui seraient créées lors de la résidence du 12tet+1 à l’Iridium (9 Compositions (Iridium) 2006). Une œuvre plus sombre et lancinante, cette 349. L’enregistrement est très solide - chaudement recommandé, d’autant plus que ce sextette et cette période constituent à mes yeux l’Âge d’Or de la Ghost Trance Music de Braxton.
Sextet (Boston) 2005 is the May 2011 release in New Braxton House’s subscription series, also available to everyone as an a la carte download. This double album documents a rare Braxton performance in Boston, in November 2005. It also offers a rare opportunity to compare different recordings of a composition, namely “Composition No. 345”, which the sextet had also performed in Victoriaville in May 2005 (released by Disques Victo as Sextet (Victoriaville) 2005). The band features the same shockful of talent line-up of Bynum, Pavone, Rozen, Testa, and Siegel. And the comparison reveals a fascinating interplay of similarities and differences. Also on the program is “Composition No. 349”, on record for the first time if I’m not mistaken, and the last composition written before the set of pieces (250 to 358) that would be premiered during Braxton’s 12tet+1 residency at the Iridium (9 Compositions (Iridium) 2006). A darker, more brooding work, this No. 349. And good recording quality. Highly recommended, especially since this sextet and this period represent, in my opinion, the Golden Age of Braxton’s Ghost Trance Music.