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2011-01-14

2011-01-12: The Machine, Roedelius, Cluster, Celer

Journal d'écoute / Listening Diary 
2011-01-12

THE MACHINE / RedHead (Rekids Records - merci à/thanks to John Bourke P.R.)
The Machine, c’est Matt Edwards (Matthew E, pour les amateurs de techno). RedHead propose une solide dose de techno ambient métissé de musique du monde, avec une touche dubstep. J’attendais peu de ce disque, mais j’ai été agréablement surpris et transporté par ses rythmes soft et ses agencements inusités de styles et d’influences. “Continental Drift” a un petit côté indien qui me plaît beaucoup, et “Root People” descend aux racines de l’expression musicale, justement. Recommandé.  [Ci-dessous: Vidéo promotionnelle de l’album.]
The Machine is Matt Edwards (techno fans know him as Matthew E). RedHead features a strong dose of world music-tinged ambient techno, with a dab of dubstep. I was expecting little from this record, and I was nicely surprised - and transported - by its soft beats and unsual arrangements of styles and influences. “Continental Drift” has a slight Indian style I’m fond of, and “Root People” goes down the roots of musical expression. Recommended.  [Below: Official promotional video for the album.]

ROEDELIUS / Selbsportrait (Bureau B - merci à/thanks to Forced Exposure)
L’étiquette Bureau B poursuit sa réédition du catalogue Sky avec les troisième et quatrième albums solo de Hans-Joachim Roedelius (Cluster, Harmonia), soit les deux premiers tomes de la série Selbsportait. Ce premier autoportrait, enregistré dans un chalet avec les moyens du bord, est très agréable: 11 pièces électroniques à la fois simples et recherchées - l’équivalence est facile à faire entre cette série et les Private Parts & Pieces d’Anthony Phillips (échangez synthétiseurs pour guitares acoustiques). C’est charmant sans jamais être mièvre, accessible sans évacuer une certaine recherche. Et tout à fait de son temps (milieu des années 70).
The Bureau B label carries on with its Sky catalog reissue program with the third and fourth solo albums by Hans-Joachim Roedelius (Cluster, Harmonia): volumes 1 & 2 of the Selbsportrait series. This first self-portrait recorded in a country house with lo-fi means is very enjoyable: 11 eletronic simple yet refined pieces - it’s easy to draw a parallel between this series and Anthony Phillips’ Private Parts & Pieces (trade in the synths for acoustic guitars). Charming without ever getting sickly sweet, accessible though still featuring a certain level of research. And totally of its era (the mid-‘70s).

ROEDELIUS / Selbsportrait II: Freundliche Musik (Bureau B - merci à/thanks to Forced Exposure)
Paru en 1980, ce second volume est l’extension naturelle du premier: 12 pièces (7 sur l’album original, plus cinq pièces boni intégrées) sans flafla - des mélodies jolies, des arrangements simples, une grande candeur, une grande paix intérieure aussi. Celui-ci, par sa facture sonore, a un petit côté orgue de barbarie à l’occasion. Je préfère le premier volume, mais celui-ci est agréable. Ce n’est pas de la grande musique passionnante, mais lorsqu’un artiste de la trempe de Roedelius se met à nu de la sorte, on ne peut que porter attention.
Released in 1980, this second volume is a natural continuation of the first one: 12 tracks (the album’s original 7 + 5 bonus tracks integrated to the tracklist) - no bells and whistles, only pretty melodies with simple arrangements, lots of candour, and a great feeling of inner piece. This one has a little something of a barrel organ feel at times. I prefer volume 1, but this one’s a fine listen too. It’s not great passionate music, but when an artist the level of Roedelius strips down his soul like that, it’s worth paying attention.

CLUSTER / Cluster 71 (Bureau B - merci à/thanks to Forced Exposure)
Enfin - on dirait que Bureau B attendait de tout rééditer de Cluster, Harmonia, Moebius et Roedelius avant d’en venir au top du top - le tout premier long-jeu de Cluster. Aussi vital que le premier Faust, un disque révolutionnaire à l’époque et qui a très bien vieilli (ça sonne comme un excellent disque d’improvisation texturale de type drone bruitiste). Un excellent voyage sonore à travers des textures de guitare électrique et de synthétiseurs, abstrait et atmosphérique. Un must.  [Ci-dessous: Un extrait de la première pièce (non titrée).]
Finally - it looks like Bureau B were waiting to reissue everything else by Cluster, Harmonia, Moebius and Roedelius before getting to the creme de la creme: Cluster’s 1971 eponymous LP. As vital as Faust’s first LP - a revolutionary record at the time, and it has aged very well (it sounds like an excellent noisy drone-like textural free improvisation record). A great aural journey through textures of electric guitar and synthetisers. Abstract and atmospheric. A must.  [Below: A snippet from track 1 (untitled).]

CELER / Dying Star (Dragon’s Eye Recordings)
Après avoir écouté la collaboration entre Celer (Will Long et Danielle Baquet-Long) et Yui Onodera, voilà que je tombe sur ce disque de Celer, paru en 2008. Huit pièces enchaînées, un drone électronique extrêmement doux et statique, avec des touches monochromes très délicates. Difficile d’y trouver à redire comme musique de fond. Comme écoute attentive, ça manque de… quelque chose. Intéressant de voir comment le travail d’Onodera se greffe à celui du duo sur l’album Generic City (ladite collaboration).
After listening to the collaboration between Celer (Will Long and Danielle Baquet-Long) and Yui Onodera last week, I came upon this Celer CD released in 2008. Eight segued tracks, one extremely quiet and static electronic drone, with very delicate monochromatic touches. Hard to find something to complain about if listened to as a backdroup. As attentive listneing, it lacks… something. Interesting to hear how, on Generic City (said collaboration), Onodera’s work complements the duo’s.

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