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2012-05-17

2012-05-16: Weston/Laubrock/Marshall, Butcher/Sanders


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-05-16

VERYAN WESTON, INGRID LAUBROCK & HANNAH MARSHALL / Haste (Emanem)
Haste est le titre de ce disque et le nom de ce nouveau trio, disons, intergénérationnel. Enregistré en concert en Espagne, février 2011. Le pianiste Veryan Weston est clairement à l’aise avec la saxophoniste Ingrid Laubrock et la violoncelliste Hannah Marshall. Les deux longues pièces (27 et 23 minutes) développent de riches dialogues à trois, dans un mode improvisation libre assez volubile.
Haste is the title of this record AND the name of this new...say...crossgenerational trio. Recorded live in Spain, February 2011. Pianist Veryan Weston is clearly comfortable around younger musicians such as sax player Ingrid Laubrock and cellist Hannah Marshall. The two longer tracks (27 and 23 minutes) develop rich threeway dialogues in a rather talkative free improvisation mode.

JOHN BUTCHER & MARK SANDERS / Daylight  (Emanem)
Je suis la carrière du saxophoniste John Butcher avec intérêt depuis longtemps, et j’ai souvent croisé celle du batteur Mark Sanders avec plaisir. Cette première collaboration sur disque est issue de deux rares concerts de ce duo, en 2010 (au Freedom of the City Festival) et en 2011. Nous sommes ici en présence d’une forme d’improvisation libre plus abstraite, dépouillée et fondée sur l’écoute profonde et le son discret. Cela dit, Daylight bouge beaucoup. Le premier set de 30 minutes est plutôt impressionniste, volubile, fougueux même. Les deux pièces suivantes sont arides et explorent des harmoniques fantômes et des sympathies étranges entre saxo et percussions.
I’ve been following sax player John Butcher’s career with interest for a long time, and I’ve enjoyed crossing drummer Mark Sanders’ several times. This first collaboration on record between these two is culled from two rare performances by the duo, in 2010 (at the Freedom of the City Festival) and 2011. This is a more abstract, stripped-down form of free improvisation based on deep listening and discreet sounds. That being said, there’s a lot happening on Daylight. The first 30-minute set is rather impressionistic, talkative, and lively. The other two pieces are more arid and experiment with ghost harmonics and strange resonances between sax and drum.

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