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2010-03-29

2010-03-29: Eplemøya Songlag, Tim Eriksen, DVA

Journal d'écoute / Listening Diary

2010-03-29


Tant de boulot et si peu de temps. Allons-y aujourd’hui d’un menu allégé, en musiques du monde.

So much work, so little time. So today, I’m going for a short, light menu of world music.


EPLEMØYA SONGLAG / Eplemøya Songlag (NorCD)

Si l’étiquette de musique traditionnelle norvégienne NorCD ne m’a jamais déçu, c’est à cause de productions comme celle-ci: qualité, pertinence, impeccabilité, beauté sidérante. Eplemøya Songlag est un trio féminin a cappella qui interprète des chansons traditionnelles (sauf deux compositions de l’une de ses membres, Liv Ulvik). Les voix sont sublimes, les arrangements riches, les thèmes proches de la complainte québécoise, la qualité d’enregistrement saisissante. Pas figée, pas statique du tout, la musique de ce trio vibre et vit, pleine d’humanité. Un must pour les amateurs: de voix féminines, de complaintes, de chant a cappella, de folklore scandinave. [Ci-dessous: La page MySpace du trio offre deux chansons de l’album en écoute.]

The Norwegian traditional music label NorCD has never disappointed me, and that’s because of productions like this one: quality, relevance, impeccable work, stunning beauty. Eplemøya Songlag are a femal a cappella trio performing traditional songs (save two compositions by one member, Liv Ulvik). The voices are splendid, the arrangements rich, the topics reminiscent of Quebecois laments, the recording quality fantastic. This music is not static or passé at all, it breathes and vibrates with humanity. A must for fans of female voices, laments, a cappella singing or Scandinavian traditional folk music. [Below: The trio’s MySpace offers two songs from the album you can stream.]

http://www.myspace.com/eplemyasonglag


TIM ERIKSEN / Northern Roots Live in Námeˇsˇtˇ (Indies Scope)

Le chanteur et multi-instrumentiste Tim Eriksen s’est produit au festival tchèque de musique traditionnelle de la Nouvelle-Angleterre Northern Roots en 2008. Ce disque présente sa prestation. Eriksen est connu pour revisiter le répertoire “sacred harp”, ou répertoire traditionnel de chants religieux blancs de cette région des États-Unis. Un genre sombre, gothique, constitué essentiellement de ballades. Pensez au répertoire d’Alasdair Roberts, entre autres. Une belle prestation, captée avec un peu trop de son d’ambiance. Quelques chansons a cappella, d’autres accompagnées simplement au banjo, au violon ou à la guitare. Pas un dsque essentiel, mais un complément agréable à la discographie d’Eriksen.

Singer and multi-instrumentalist Tim Eriksen performed at the 2008 edition of Northern Roots, a festival of traditional New England music held in the Czech Republic. Eriksen is best known for his take on the “sacred harp” repertoire, or traditional repertoire of white religious songs from that region of the US. It’s a dark, gothic-like genre composed mostly of ballads. Think of Alasdair Roberts’ repertoire, for instance. A fine performance recorded with a bit too much ambient sound. A few a cappella songs, others feature simple fiddle, banjo or guitar accompaniment. Not an essential item, but an enjoyable complement to Eriksen’s discography.


DVA / Fonok (Indies Scope)

Un duo tchèque de chanson pop alternative (je m’attendais à de la musique du monde, ce n’est pas le cas). Un homme, une femme, jeunes, interprétant des chansons mi-naïves mi-mordantes, avec une pointe d’humour qui fait parfois penser à Sttellla (claviers antédiluviens). Pas mauvais en soi, mais du déjà vu. Et la barrière linguistique fait mal (c’est chanté en tchèque), les paroles semblant jouer un rôle prépondérant (parce que musicalement, c’est pas grand chose).

***...***...

Premysl Stepanek d'Indies Scope me signale que DVA ne chantent pas en tchèque, mais dans une langue inventée. Voilà qui tourne les choses autrement. Je devrai réécouter pour me faire une meilleure idée.

A Czech alternative pop duet (I was expecting world music, clearly it isn’t). A guy, a girl, both young, performing songs that sound half naive, half bity, with an occasional touch of humour (antiquated keyboard sounds). Not bad, but it’s been done. And the linguistic barrier hurts in this case, since the lyrics (all in Czech) seem to be playing a key role - musically, it’s not much.

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Indies Scope's Premysl Stepanek just informed me that DVA are not singing in Czech but in a amde-of language. This puts a different spin on things. I'll like to give this CD another listen...

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