Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

Home of François Couture's music journalism and activism.

2009-08-29

2009-08-28: McLean/Moor, Jessie Torrisi, Mr. Anonymous, Svarte Greiner, Steve Hillage Band, Acid Mothers Temple

Journal d'écoute / Listening Diary

2009-08-28

COLIN MCLEAN & ANDY MOOR / Everything But the Beginning (Unsounds - merci à/thanks to Dense Promotion)

Il y a maintenant longtemps Colin McLean et Andy Moor jouaient ensemble dans Dog Faced Hermans. Depuis, Moor fait carrière avec The Ex et McLean est le sonorisateur du groupe. Cette collaboration entre les deux amis est leur première en 13 ans – et très différente de Dog Faced Hermans! En fait, elle est tout à fait en ligne avec les récents duos de Moor parus sur Unsounds (avec Anne James Chaton ou DJ/Rupture). McLean est à l’ordinateur, fournissant échantillons et textures qui complètent et contestent les textures guitaristiques de Moor. Une collaboration solide, qui joue entre le rock sublimé, le bruitisme contrôlé et l’improvisation libre électrique.

A long time ago, Colin McLean and Andy Moor were playing together in Dog Faced Hermans. Since then, Moor has been playing with The Ex and McLean has been that band’s live soundman. This CD is the first collaboration between these two friends in 13 years, and it doesn’t sound a bit like Dog Faced Hermans, mind you! In fact, this is totally in tune with Moor’s other recently-released duos (with Anne James Chaton and DJ/Rupture). McLean is at the laptop, churning out samples and textures to complement and contest Moor’s guitaristic scapes. A strong collaboration that lands somewhere between sublimed rock, controlled noise, and electric free improv.

JESSIE TORRISI / Brûler brûler (ind. – merci à/thanks to XO Publicity)

De loin le disque le plus ordinaire (lire: commercial) que j’aie entendu depuis longtemps. Jessie Torrisi a une joli voix de chanteuse folk-rock alto, mais ses chansons sont épouvantablement ordinaires. Cela dit, impossible de la prendre en défaut sur ce disque, mais autant l’écriture que l’interprétation et la production sont tout à fait exempts de signes distinctifs. La dame a beau avoir fait partie d’une douzaine de groupes new-yorkais, elle a beau avoir vécu au Brésil et à la Nouvelle-Orléans, rien ne transparaît de ces expériences dans Brûler brûler.

By far the straightest (i.e. more commercial) thing I’ve heard in a while. Jessie Torrisi has a nice folk-rock singer’s alto voice, but her songs are terribly ordinary. That said, I can’t point to a single thing she does wrong. However, the songwriting, the performance, even the production are entirely devoid of any personal characteristic. The lady may have played in a dozen NYC bands and lived in Brazil and New Orleans, nothing of all those experiences is transpiring on Brûler brûler.

MR. ANONYMOUS / Mr. Anonymous 2 (Black Bridge Records – merci à/thanks to John Bourke P.R.)

Un disque agréable signé Jeep MacNichol, qui joue à peu près tout et compose toutes les musiques. Quelques chanteurs et musiciens invités, dont quatre fois Ranking Roger que je n’aime pas beaucoup, mais aussi Mega Banton et – surprise – deux fois Boubacar Diabate! Du bon dancehall jamaïcain, un peu dub mais pas beaucoup (pas assez?), parfois trop dansant mais pas souvent. Et “Cool Vibe” avec Mega Banton passe TRÈS bien.

An enjoyable record by Jeep MacNichol, who played almost everything and wrote all the music. A few guest singers and musicians, including Ranking Roger on four tracks (I don’t like him much), Mega Banton, and – surprise! – Boubacar Diabate on two! Good Jamaican dancehall, a little bit dub but not that much (not enough?), a little too dancing at times, but not too often. And “Cool Vibe” featuring Mega Banton goes down VERY well.

SVARTE GREINER / Man Bird Dress (SMTG)

J’aime beaucoup les deux (premiers?) albums de Svarte Greiner sous étiquette Type. Son approche très “doom” du drone m’attire. Je ne pouvais donc résister à me procurer ce mini-album (30 minute) paru l’an dernier. Ce n’est ni Knive ni Kappe, mais c’est un disque tout à fait acceptable d’électroacoustique ambiante. Il y manque le côté inquiétant-presque-dérangé de Kappe (ces chaînes qui traînent au sol...) ou le côté Halloween-pour-amateur-de-doom de Knive.

I love Svarte Greiner’s two (first?) CDs for Type Records. I find his doom take on drone music very seductive. So I couldn’t resist grabbing this EP (30 minutes) released last year. This is no Knive or Kappe, but it’s a fine disc of ambient electroacoustics. It lacks the disqueting-bordering-on-deranged side of Kappe (those lengths of chains dragging on the floor...) or the Halloween-for-the-doom-fan side of Knive.

THE STEVE HILLAGE BAND / Live (Gong Unconvention, Amsterdam 2006) (Voiceprint)

J’ai vu le Steve Hillage Band au NEARfest 09 en juin et je n’ai pas aimé du tout. En fait, c’est le concert que j’ai le moins apprécié du festival (cela dit, le fait qu’il était après Van der Graaf Generator a peut-être joué contre lui). Toujours est-il que je reçois un enregistrement en concert provenant du Gong Unconvention de 2006, premier concert du groupe depuis décembre 1979, auquel s’ajoute trois pièces tirés d’un derniers concerts de 1979 et d’une ultime pièce bonie tirée d’un concert de Gong en 1974. Bonne qualité sonore partout, mais il appert que je n’avais pas halluciné au NEARfest: Monsieur Hillage n’est plus capable de chanter juste. Au point d’en devenir agressant. Les enregistrements de 1974 et 1979 sont du bon space rock. Celui de 2006 passe la rampe, mais surtout parce que l’homme sait encore jouer de la guitare. Et encore faut-il aimer le space rock approche new age de Hillage.

I saw the Steve Hillage Band at NEARfest ’09 in June, and I didn’t like them one bit. In fact, it’s the show I disliked the most at the festival (that said, they did play right after Van der Graaf Generator, so that might have something to do with it). Still, here I receive a live recording from the 2006 Gong Unconvention, which happened to be the SHB’s first live show since December 1979. Also on the disc are three songs from one of their last 1979 concerts, plus a final bonus track from a 1974 Gong concert. Good sound quality everywhere, but it seems that I didn’t have hallucinations at NEARfest: Mr. Hillage can’t sing on key anymore. His off-key wanderings are aggravating. The 1974 and 1979 recordings are good space rock. The 2006 set passes the test, but mostly because the man can still play a mean guitar. That said, you still have to dig his new-age take on space rock to enjoy.

ACID MOTHERS TEMPLE & THE MELTING PARAISO U.F.O. / Electric Heavyland (alien8 recordings)

[Suite de mes aventures templesques, qui se poursuivent depuis le 27 juillet]. Pour plusieurs Québécois comme moi, Electric Heavyland fut le premier contact avec Acid Mothers Temple, puisque ce fut leur premier disque à paraître chez la montréalaise Alien8 Recordings. Malheureusement, ce n’est pas un grand disque, principalement en raison de sa palette restreinte. En fait, même paru en 2001, il s’agit d’un disque du Acid Mothers Temple & The Cosmic Inferno avant la lettre! Tout est fort, vite, pesant et lo-fi. Cotton Casino se laisse à plusieurs envolées impressionnantes, mais pour le reste, AMT a fait mieux et meilleur à maintes reprises.

[The continuation of my Temple-esques adventures that started on July 27.] For many Quebecers like me, Electric Heavyland was the first contact with Acid Mothers Temple, if only because it was their first released on the Montreal-based label alien8 recordings. Sadly, it’s not a great record, mostly because of its reduced style palette. Actually, despite being released in 2001, this sounds like an Acid Mothers Temple & The Cosmic Inferno record! Everything is so loud, fast, heavy, and lo-fi! Cotton Casino takes off a fdw nice flights, but otherwise, AMT have done better many times before and after.

No comments:

Post a Comment