Journal d'écoute / Listening Diary
2013-04-22
TO LIVE AND SHAVE IN L.A. / The Grief That Shrieked to Multiply (Monotype - merci à/thanks to Dense Promotion)
The Grief That Shrieked to Multiply est
essentiellement un projet de remixes autour de To Live and Shave in L.A. Sauf
que... On a fourni aux remixeurs des improvisations captées pendant
l’enregistrement de l’album Noon and Eternity, ainsi que des
pistes isolées tirées de The Cortège et Épuration, plus
des archives non publiées. Ces dernières ont été préparé par le fondateur de
TLASILA, Tom Smith, qui a aussi assemblé et mixé les remixes. Cet album est
donc plus l’œuvre de Smith que celle des remixeurs. D’ailleurs, note
personnelle: j’ai approché cet album triple en pur néophyte – je ne connais pas
du tout ce groupe – et après cette écoute (aussi divertissante et stimulante
soit-elle) – je n’ai pas une image précise de ce groupe, puisque l’ensemble va
dans tous les sens. Au menu, donc, trois disques contenant chacun une pièce de
78 minutes consistant en un mix de remixes (20 à 22 par pièce). Monotype offre
aussi une quatrième pièce de 80 minutes en téléchargement. Chaque pièce est un
univers en soi où se conjuguent bruitisme, rock garage, punk expérimental,
électro déjantée et art sonore. Parmi les remixeurs, on compte Blevin Blectum,
Aaron Dilloway, Otto Von Schirach, Philippe Petit, Sudden Infant, RWL, C
Spencer Yeh et Kevin Drumm – pour vous donner une idée de la palette. La pièce
du premier disque, “My Finger Was Hooked”, est stupéfiante, un feu roulant de
propositions coordonnées avec un solide sens du risque. Les deux autres disques
sont un peu moins réussis (longueurs, décrochages), mais fort dignes d’intérêt.
[Ci-dessous: Voici un extrait du premier disque.]
The Grief That Shriked to Multiply is essentially a
remix project around To Live and Shave in L.A. Except that... Remixers were
given improvisations taped at the sessions for the Noon and Eternity
album, tracks isolated from The Cortège and Épuration,
and archival material prepared by TLASILA founder Ton Smith. Smith also
assembled the remixes into four long tracks. Therefore, this album is more
Smith’s work than the remixers’. On a personal note, I have approached the
album as a complete neophyte, and after this highly entertaining and
stimulating listen, I’m not sure I have a precise image of what the band is
about – the music covers a LOT of ground. This album consists of three CDs,
each one consisting of a single 78-minute piece made of 20 to 22 remixes.
Monotype also offers a bonus 80-minute piece as a download. Each piece is a
whole universe in itself, with noise, garage rock, experimental punk,
wacked-out electronica and sound art being covered. The list of remixers is
quite long and includes, just to give you a feel of the scope: Blevin Blectum,
Aaron Dilloway, Otto Von Schirach, Philippe Petit, Sudden Infant, RWL, C
Spencer Yeh, Kevin Drumm. The first disc, “My Finger Was Hooked” is
astonishing, a rollercoaster of wild propositions assembled with a strong sense
of risk. The other two discs are a tad bit weaker (lengthy bits, questionable
choices), but still of high interest.
[Below: An excerpt from disc 1.]
BEAT 4 / Había una vez... (Shadoks
- merci à/thanks to Forced Exposure)
Deuxième album (Shadoks prépare la réédition du
premier) d’un groupe chilien qui s’inspirait fortement des Beatles période
psychédélique. Había una vez... (1968) est très court – 23 minutes –
mais tout à fait divertissant. “Obertura en sol mayor” a des airs de “Sargent
Pepper’s Lonely Hearts Club Band”, il y a un côté fanfaron qui évoque le Bonzo
Dog Band (“El Leon de la M-G-M”) ou Los Flippers (”Habia una vez...”). Et on y
trouve même une version de “Cry for You” des Rolling Stones (qui devient
“Llorar por ti”). Inspiré et sympathique.
[Ci-dessous: Bande annonce pour la sortie du disque. La chanson
utilisée est “Obertura en sol mayor”.]
Second album (Shadoks is preparing to reissue their
first one too) of a Chilean group who drew a lot from the psychedelic era of
the Beatles. Había una vez... (1968) is very short – 23 minutes
– but very entertaining. “Obertura en sol mayor” has a “Sargeant Pepper’s...”
feel to it. There’s an oddball side to this band that recalls the Bonzo Dog
Band (“El Leon de la M-G-M”) or Los Flippers (the title track). And there’s
even a remake of the Rolling Stones’ “Cry for You” (which becomes “Llorar por
ti”). Inspired and a lot of fun. [Below:
Album release trailer – the song used is “Obertura en sol mayor.”]
TLASILA est de loin mon groupe favori. Je te conseille fortement le double-disque "The Wigmaker...", mais ils ont plusieurs approches distinctes et de chacun de leurs albums ressortent des trucs fascinants. "Les Tricoteuses" est aussi excellent.
ReplyDeleteMerci, bruitiste!
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