2012-10-01

2012-09-28: Ulna, Annabelle Playe, Silent Harbour, Nooumena


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-09-28

ULNA / Ligment (Karl Records)
Une techno ambiante minutieuse et créative, sans pour autant se démarquer, voilà ce qu’offre Ligment d’Andrea ICS Ferraris et Valerio Zucca Paul, soit Ulna. Notons la présence discrète de Barbara de Dominicis (Parallel 41) sur deux pièces. “Nhndred” termine l’album avec un peu plus de gueule.
Careful and creative ambient techno, though there’s nothing here that stands out – that’s what Andrea ICS Ferraris and Valerio Zucca Paul, aka Ulna, offer with Ligment. Let’s point out the discreet presence of Barbara de Dominicis (of Parallel 41) on two tracks. “Nhndred” concludes the album with a little more gusto.

Matrice est une œuvre électroacoustique continue en 14 mouvements (même si la pochette en annonce seulement neuf). C’est de l’électroacoustique un peu brute, avec des jeux de larsen crus, d’autres électroniques, du collage sonore, etc. L’arc d’écoute est intéressant et réserve des surprises. L’univers sonore tissé par Annabelle Playe est quelque peu monochrome mais plutôt riche, poétique mais immédiat.  [Ci-dessous: “Matrice V”.]
Matrice is an continuous 14-movement (though the cover says nine) electroacoustic work. It’s a raw form of electroacoustic music, with feedback, other electronics, sound collage, etc. The listening curve is interesting and hold a few surprises. Annabelle Playe’s soundworld is slightly too monochromatic, but it has depth, and despite being poetic it remains easy to grasp.  [Below: “Matrice V.”]

SILENT HARBOUR / Silent Harbour (Echocord - merci à/thanks to Forced Exposure)
Un premier album pour Silent Harbour, mais pas pour Boris Bunnik, aussi connu sous le pseudo Conforce. Même gars, léger changement d’orientation: Silent Harbour poursuit dans la techno plutôt dub, mais en poussant plus loin l’aération et l’aliénation. Ça donne un disque planant à souhait, aux rythmiques présentes mais souvent peu appuyées, question de laisser de la place aux résonances de s’estomper entre les battements. Élégant et très très chill. Ça me rappelle Demdike Stare.
A debut album for Silent Harbour, but not for Boris Bunnik aka Conforce. Same guy, slight change of plan: Silent Harbour carries the deep, dub-like techno of Conforce further into aerialness and alienation. The result is a trippu record, with self-effacing beats that leave room for resonances to fade out in-between pulses. Elegant and chilled out. Reminds me of Demdike Stare.

NOOUMENA / Argument with Eagerness (Antithetic Records)
Rock progressif sombre, souvent pesant, parfois très complexe, quelque part entre Kayo Dot, Guapo et... Noëtra?!? Quelques pièces quelconques, mais celles qui sont solides sont transcendantes. Comme “Lucidity” et “Taedium Vitae”.
Dark progressive rock, often heavy, at times quite complex, somewhere between Kayo Dot, Guapo, and... Noëtra?!? Some tracks are mediocre, but the ones that are strong are REALLY strong. Like “Lucidity” and “Taedium Vitae.”

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