2012-06-18

2012-06-15: Ember Schrag, Anita, Rodrigo Amado Motion Trio w/ Jeb Bishop, OSI


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-06-15

Vous savez pourquoi j’aime faire de la critique musicale? Parce que, à l’occasion, je reçois un disque comme ça, de nulle part, dont le nom ne me dit rien du tout, et dont la beauté m’éclate en plein visage. Je ne suis même pas foutu de me souvenir qui m’a envoyé ce disque... l’artiste elle-même? Public Eyesore? (Elle a publié un CDR sous subsididaire eh? en 2010, que j’ai manqué, étrangement.) Quoi qu’il en soit, Ember Schrag, dont ce disque n’est pas le premier, propose des chansons folk alternatives aux textes sentis et à l’instrumentation adorable. Schrag est la réponse féminine à Patrick Watson et Barzin. Elle a aussi un petit quelque chose de Joanna Newsom dans la voix, de Laura Gibson aussi. Un talent phénoménal qui ensoleillera toute ma journée, et plusieurs autres par la suite.  [Ci-dessous: Cette page propose trois pièces en écoute.]
You know why I love reviewing music? Because once in a while, I get a record like this one in the mail, out of nowhere, and its sheer beauty just blows my mind. I can’t even remember who sent me this... the artist? Public Eyesore? (I see she released an album on PE’s CD-R imprint eh? in 2010, which I missed out on somehow.) Anyway, Ember Schrag plays alt-folk songs with poignant lyrics and adorable instrumentation. Schrag is the female answer to Patrick Watson and Barzin. She also has a little something of Joanna Newsom and Laura Gibson. A phenomenal talent that will brighten my whole day, and many more days to come.  [Below: You can listen to three tracks on this page.]

ANITA / Hippocamping (Wildrfid - merci à/thanks to Dense Promotion)
Je l’ai écouté deux fois pour être sûr, mais, sans rien avoir à réellement critiquer, rien sur Hippocamping ne m’accroche. Musique électronique amusante, un peu collagée, aux influences multiples, avec un côté ludique et un côté expérimental, mais en même c’est prévisible et réchauffé.
I’ve listened to this twice to make sure, and though I have no specific complaint about this record, there’s nothing on Hippocamping that grabs me. Enjoyable electronic music with a slight collage slant, with multiple influences, a playful side and an experimental side, but it’s also predictable and falls strangely in the been-there-heard-that category.

RODRIGO AMADO MOTION TRIO & JEB BISHOP / Burning Live at Jazz AO Centre (JACC Records)
Le Motion Trio du saxophoniste portugais Rodrigo Amado compte parmi les très solides ensembles de “fire music” d’aujourd’hui. Ce concert du 28 mai 2011 documente une collaboration entre ce trio (Amado, le violoncelliste Miguel Mira et le batteur Gabriel Ferrandini) et le tromboniste américain Jeb Bishop. Si la plus longue des trois pièces offertes tend à demeurer statique (l’aguille dans le rouge), “Burning Live” propose des échanges savoureux entre les deux cuivres et “Red Halo” explore une belle variété de dynamiques.
Portuguese sax player Rodrigo Amado’s Motion Trio ranks among today’s finest Fire Music ensembles. This live date from May 28, 2011 documents a collaboration between this trio (Amado, cellist Miguel Mira, drummer Gabriel Ferrandini) and US trombonist Jeb Bishop. The longer of the three tracks included tends to be too static (the needle in the red), but “Burning Live” features tasty dialogues between horns, while “Red Halo” explores a fine range of dynamics.

OSI / Fire Make Thunder (Metal Blade)
Quatrième album d’OSI, Fire Make Thunder revient plus près de la recette (plus électro, moins métal) qui a fait de leur deuxième disque, Free, un opus à la fois si intéressant et controversé. Prévisible? Soit, mais mieux écrit et réalisé que Blood, qui péchait par excès de longueur. Ici, même “Invisible Men” (10 minutes) passe vite, parce qu’elle est bien ficelée. “Cold Call”, “Indian Curse” et “Wind Won’t Howl” se prêterait merveilleusement bien à un exercice de remixage similaire au mini-album Re: Free.
OSI’s fourth album Fire Make Thunder gets closer to the recipe (more electro-sounding, less metal-sounding) that made their second opus Free so interesting and controversial. Predictable? Yes, but better written and produced than Blood, which had too many overlong passages. Here, even the 10-minute “Invisible Men” goes by quickly. “Cold Call,” “Indian Curse” and “Wind Won’t Howl” would make perfect entries for a remixing project akin to the Re: Free EP.

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