2010-09-29

2010-09-29: Pablo Montagne, Klangquadrat, Sarah Buechi's Thali, The Murder of Amus Ames, Lazaro


Journal d'écoute / Listening Diary 

2010-09-29

PABLO MONTAGNE / Solo Immobile [guitar works] (Setola di Maiale)
Ma première exposition au travail de Pablo Montagne, un guitariste italien qui combine des approches issues de l’improvisation libre à l’européenne, de l’onkyo et d’une certaine forme de blues. Les 14 courtes pièces de ce disque (rien au-delà de cinq minutes) sont faites de gestes mesurés mais parfois brutaux, de jeu de cordes angulaire, de bruits de caisse et de silences lourds de sens. Une approche artistique solide.
My first exposure to Italian guitarist Pablo Montagne. His approach combines elements of European free improvisation, onkyo, and a certain form of blues. The 14 short tracks (nothing over ive minutes) are made of measured – though occasionally brutal – gestures, angular picking, guitar body sounds, and leaded rests. A strong aesthetics.

KLANGQUADRAT / Roaming (Unit Records)
Un quatuor de jazz dirigé par le saxo Cédric Gschwind qui propose un bop ordinaire métissé d’une influence Brubeck. Bof. Trop “mainstream” à mon goût.
A jazz quartet led by sax player Cédric Gschwind, playing run-of-the-mill bop with a touch of Brubeck influence. Too mainstream for me.

Un très beau disque de la chanteuse Sarah Buechi, dans un projet en quintette aux accents indiens. Un tour de chant jazz actuel où elle utilise des techniques étendues. Buechi n’est pas une grande voix, mais elle compense ce qui lui manque en chaleur et en couleur par de l’audace. Et elle est bien épaulée par ses quatre musiciens, dont le pianiste Stefan Aeby et le saxo Matthias Tschopp.
A very fine record by singer Sarah Buechi, a quintet project with Indian accents. An avant-jazz song cycle where she uses extended vocal techniques. Buechi is not a great voice, but what she lacks in warmth and tone she makes up in audacity. And she is well supported by four musicians, including pianist Stefan Aeby and saxman Matthias Tschopp.

FLORIAN EGLI’S THE MURDER OF AMUS AMES / Murderish Good Music... (Unit Records)
Hmm, oui, bon. Rien de si tuant dans la musique de The Murder of Amus Ames, un jazz moderne qui brasse un peu la cage, mais qui sait aussi charmer. Florian Egli est saxophoniste. Le groupe est un trio (saxo contrebasse batterie), auquel s’ajoute un second saxo, Christoph Grab, sur quatre pièces. L’écriture d’Egli puise à plusieurs sources, avec une prédilection pour le jazz à la néerlandaise, semble-t-il (Mengelberg, même un peu de Breuker à l’occasion). Ça s’écoutait trop bien, faudrait une deuxième écoute pour que je remarque plus - ce qui n’est pas nécessairement un défaut, mais la première écoute a laissé peu de traces, outre un sentiment de bien-être.
Hmm, yes, well... There is nothing murderish about the music of The Murder of Amus Ames. Modern jazz that can be slightly raucous but also knows how to charm. Florian Egli is a saxophonist. His band is a trio (sax, doublebass, drums), to which Christoph Grab adds a second sax on four tracks. Egli’s writing draws from various sources, with a predilection for Dutch jazz, or so it seems (I hear Mengelberg and even a touch of Breuker). It went down too easily - I need a second listen to notice it more - which is not necessarily a bad point, but the first listen left little traces except for a general feeling of well-being.

LAZARO / Vision (Musea Parallele)
Pompeux, prétentieux, un son gros comme le bras pour cacher une absence totale de nuance et d’originalité. Cela dit, s’il y a un sous-genre dans le rock progressif que je n’aime pas (et même: que je déteste), c’est la branche prog-hard rock ou d’aréna. Et dans le genre, j’imagine que Vision est pas mal (quoi que remâché). Mais personnellement, je n’y trouve rien d’intéressant. J’aime encore mieux les excès d’un Derek Sherinian. En passant, Jordan Rudess ne contribue qu’un solo sur tout l’album.
Pompous, pretentious, a big ballsy sound hiding a total lack of nuance and creativity. That said, if there is one prog rock substyle I can’t stomach, it’s hard/arena prog rock. Vision might be a fair effort in that vein (although it sounds reheated). But personally, I find nothing redeeming in it. I’d rather listen to Derek Sherinian’s antics. By the way, Jordan Rudess contributes only one solo.

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