2013-09-06

2013-09-05: Machinefabriek, Senking, Damir Out Loud, Platz/Demos/Delvo/McLellan, Satoko Fujii, Natsuki Tamura


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-09-05

Rutger Zuydervelt a donné une suite à son très bon disque Stroomtoon. Ici, une approche plus directe, qu’il dit plus près de ce qu’il fait en concert. Neuf courtes pièces à l’oscillateur et aux effets: simple, efficace, très bien construit. Il y a de quoi rendre jaloux les autres électroniciens. Toutes les pièces sauf deux étaient d’abord parus sur 45 tours gravés sur tour (“lathe cuts”).
Tuger Zuydervelt has produced a follow-up to his very good record Stroomtoon. This time, he has used a more direct approach, more in tune with what he does live (according to his liner notes). Nine short pieces made with a tone generator and effects: simple, efficient, very well constructed. Good enough to make other electronic artists jealous. All tracks had been previously released on ultra-limited lathe cuts.

SENKING / Capsize Recovery (Raster-Noton - merci à/thanks to Dense Promotion)
La musique de Senking gagne en intérêt d’un disque à l’autre. Elle s’approche de plus en plus d’une forme de musique de film d’horreur – une version moderne et électronica de Goblin, si vous voulez. C’est particulièrement le cas sur “Enduro Bones”: rythmique monotone, ambiance inquiétante, lignes mélodiques éthérées. Profondeur dub, lignes de basse synthétique qui vrombissent, assemblage soigné. Une palette sonore plutôt restreinte, par contre.  [Ci-dessous: Vidéo officielle pour la pièce “Murders”.]
Senking’s music gets more and more interesting with each new release. It is also getting closer to a form of horror film music – a modern, electronic take on Goblin, if you will, especially in “Enduro Bones”: monotonous beat, chilling mood, ghostly melodies. Dub-like depth, synthetic bass lines rumbling away, a crafty mix. However, the sound palette is a bit thin.  [Below: Official video for the track “Murders.”]

DAMIR OUT LOUD / Graduation Day (Unit Records)
L’octette du trompettiste Damir Bacikin. Un jazz moderne, plutôt créatif, avec un vibraphoniste de talent (Julius Heise) qui attirait constamment mon oreille. “Miles smiles” est un bel hommage à Davis, crédible. Pour le reste, un disque agréable mais ordinaire.
Trumpeter Damir Bacikin’s octet. Modern, rather creative jazz, with a talented vibes player (Julius Heise) that kept drawing my attention. “Miles smiles” is a fine, credible tribute to Davis. Otherwise, this is a fine but unremarkable album.

JEFF PLATZ, KIT DEMOS, FABIO DELVO & JOHN MCLELLAN / Differential Equations (Skycap Records)
Un jazz plus créatif, plus actuel, plus mordant que celui de Damir Out Loud. Des improvisations qui brassent, en quatuor saxo-guitare-basse(électrique)-batterie, et un peu d’électroniques pour polluer le tout. Rien de transfigurant sur Differential Equations, mais un son plus chaud, et une teneur plus élevée en testostérone.
Jeff Platz & co.’s jazz is more creative and has more bite than Damir Out Loud’s. Free improvisations that shake things up, in a sax/guitar/e.bass/drums line up, with some electronics polluting things a bit. Nothing transfigurating on Differential Equations, but the music is warmer and the testosterone level is definitely higher.

SATOKO FUJII / Gen Himmel (Libra Records – merci à/thanks to Braithwaite & Katz)
Un album solo de la pianiste Satoko Fujii? Ça faisait longtemps! Et ça fait du bien. Force, élégance, un mélodisme qui contraste avec les aspects plus atonaux et déboîtés de son jeu. Des pièces courtes qui établissent un rapport intimiste avec l’auditeur sans s’abaisser à du raccollage facile. Bref: du bonbon.
A solo album from pianist Satoko Fujii? Long overdue! And it feels so good. Strength, elegance, melodiousness that plays sharp contrasts with the atonal and angular aspects of her playing. Short pieces establising an intimate rapport with the listener without resorting to cheap tricks of seduction. In other words: sweet sounds to my ears.

NATSUKI TAMURA / Dragon Nat (Libra Records – merci à/thanks to Braithwaite & Katz)
Même séparément, ils font tout ensemble! Satoko et Natsuki (un couple dans la vie civile) publient simultanément un album solo. Et pour Tamura aussi, ça fait longtemps. L’étonnant Ko Ko Ko Ke Ke Ke remonte à loin. D’ailleurs, le côté naïf de ce disque a ensuite trouvé racine dans l’ensemble Gato Libre du trompettiste. Et c’est dans le répertoire de Gato Libre qu’il puise ici: des pièces comme “Shiro”, “Forever”, “Matsuri” ou “In Berlin, in September”, toutes réinventées. Mélodies simples, techniques étendues parfaitement maîtrisées, objets/jouets, moments bruitistes. En mode solo, Tamura sait surprendre l’auditeur, bifurquer sans décrocher. Je préfère tout de même Ko Ko Ko Ke Ke Ke, mais ça n’enlève rien à Dragon Nat.
Even separately, they do everything together! Satoko and Natsuki, a couple, are releasing simultaneous solo albums. And in Tamura’s case too, it’s been a long while. His previous (first) solo CD was Ko Ko Ko Ke Ke Ke, and the naïve aspect of it had later taken root in the trumpet player’s ensemble Gato Libre. And it is from this group’s repertoire that Tamura is drawing here: pieces like “Shiro,” “Forever,” “Matsuri,” and “In Berlin, in September,” all deeply reinvented. Simple melodies, perfectly mastered extended techniques, objects and toys, noise-based moments. In solo mode, Tamura knows how to take listeners by surprise, how to make sharp turns without getting side-tracked. I still prefer Ko Ko Ko Ke Ke Ke, but that takes nothing away from Dragon Nat.

2013-09-05

2013-09-04: David Meier's Hunter-Gatherer, Billy Bang, Gastón Arévalo, Aisha Burns


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-09-04

DAVID MEIER'S HUNTER-GATHERER / Hunter-Gatherer (Wide Ear Records)
Le batteur suisse David Meier dans une belle session studio de compositions originales, dans un style jazz créatif éminemment suisse: léché, mesuré, axé sur l'écoute. Meier y est en quintette avec saxo alto, guitare, piano (acoustique et électrique) et basse. Musique pensive sans devenir lourde.
Swiss drummer David Meier, in a fine studio session featuring original compositions in a creative jazz style that is 100% Swiss: sleek, measured, focused on listening. Meier's band is a quintet with alto sax, guitar, piano (acoustic and electric), and bass. Thoughtful music.

BILLY BANG / Da Bang! (TUM Records - merci à/thanks to Braithwaithe & Katz)
Un autre genre de jazz, free jazz américain cette fois, avec le grand violoniste Billy Bang, accompagné de Dick Griffin au trombone, Andrew Bemkey au piano, Hilliard Greene à la contrebasse et Newman Taylor-Baker à la batterie. Un set de standards (Davis, Rollins, Coleman, Cherry), une originale ("Daydreams") et la pièce-titre de Barry Altschul qui fait partie du répertoire du FAB Trio (Joe Fonda, Altschul, Bang). "Guinea" de Cherry est très réussie, ainsi que le "All Blues" de Davis.
Another kind of jazz, American free jazz, with the great violinist Billy Bang, accompanied by Dick Griffin on trombone, Andrew Bemkey on piano, Hilliard Greene on bass, and Newman Taylor-Baker on drums. A set of standards (Davis, Rollins, Coleman, Cherry), one original ("Daydreams"), and the title track by Barry Altschul, a piece the FAB Trio (Joe Fonda, Altschul, Bang) have previously recorded. Cherry's "Guinea" is very well done, as is Davis's "All Blues."

GASTÓN ARÉVALO / Rollin Ballads (Oktaf – merci à/thanks to Dense Promotion)
De l’électronique ambiante directement d’Uruguay. Rollin Ballads, le premier CD de Gastón Arévalo (après deux cassettes que je n’ai pas entendues), fait penser aux univers de Lawrence English et de Taylor Deupree – ce dernier s’est d’ailleurs chargé du matriçage de l’album. Musique ambiante dans le sens que lui donne Brian Eno, qui s’offre à l’auditeur sans s’imposer, celui-ci étant libre de la considérer ou non. “Saint Denis” et “Souvenir (Re-Ambiented)” sont les moments forts.
Ambient electronica from uruguay. Rollin Ballads, Gastón Arévalo’s debut CD (after two cassettes that I haven’t heard), evokes the soundworlds of Lawrence English and Taylor Deupree – the latter even took care of the mastering. Ambient music in Brian Eno’s sense, music that offers itself to the listener without imposing itself, leaving the listener free to focus on it or not. “Saint Denis” and “Souvenir (Re-Ambiented)” are the highlights.

AISHA BURNS / Life in the Midwater (Western Vinyl)
Il y a des moments où j’ADORE mon boulot (autoimposé) de chroniqueur musical. Comme tomber sur un disque qui, dès la première écoute, vous assure que vous le ressortirez régulièrement jusqu’à la fin de vos jours. Comme découvrir une auteure-compositrice-interprète phénoménale au moment où elle publie son tout premier album. Aisha Burns a joué de la guitare dans Idyl, du violon dans Balmorrhea, et voilà qu’elle présente sa première galette solo. De simples chansons guitare-voix (et violon et alto). Sans prétention. C’est une bombe qui vous chamboule. Ça frise la perfection en 30 minutes. C’est triste, poignant, une voix d’alto qui vibre, des mots qui font dresser l’oreille, une séduction complète qui passe par la sincérité et le rendu. À écouter absolument. Liste de fin d’année? Assurément.  [Ci-dessous: À défaut de pouvoir vous présenter un extrait de l’album (Western Vinyl n’a rien circulé jusqu’à présent), voici une version concert de la première pièce, “Sold”.]
There are times when I just LOVE my (self-imposed) job as a music reviewer. Like when I stumble upon a record that I just know, from the first listen, that I will be spinning it regularly until the day I die. Like discovering a phenomenal singer-songwriter right when she’s releasing her debut album. Aisha Burns has played guitar in Idyl and violin in Balmorrhea. She is releasing her first solo CD. Simple guitar/vocals (and violin, and viola) songs. Bare bones. It’s a bomb. It gets very near to perfection in 30 minutes. It’s sad, poignant, an alto voice that will move you to tears, words that will make you pay attention. The complete seduction act accomplished through incredibly sincerity delivery. You must listen to this. Year-end list candidate? No: automatic inclusion.  [Below: Western Vinyl hasn’t circulated any anything from the album yet, but here’s a live performance of the first song on the album, “Sold.”]

Ça ne donne rien d’écouter autre chose après ça. Ce serait injuste. [J’ai fini par l’écouter quatre fois de suite.]
No point listening to something else today after that. It would be unfair. [I ended up listening to it four times in a row.]

2013-09-04

Deux nouvelles pièces de CE François Couture / Two new tracks from CE François Couture

Deux nouvelles pièces de CE François Couture / Two new tracks from CE François Couture

Aïe aïe aïe, ça fait plus d'un an que je n'ai rien ajouté à mon compte soundcloud. Y a de quoi croire que je ne fais plus de musique, moi qui commençais à peine à sortir du placard!

En fait, j'ai des trucs qui se préparent – une cassette solo qui sortira à l'automne, peut-être un deuxième truc solo, peut-être même un premier truc de mon duo FBFC. Et rien de tout ça ne figure sur mon soundcloud en ce moment.

J'ai pris du temps pour moi la semaine dernière, et j'en ai profité pour faire de la zizique. Alors voici deux pièces fraîchement ajoutées à mon soundcloud. Deux improvisations libres solos: une avec voix, objets et feedback. L'autre avec feedback, theremin, tambour vibrant et objets.


Oh my, it's been over a year since I've added new stuff to my soundcloud account. Looks like I'm not making music anymore, just as I was finally stepping out of the closet!

Well, rest assured: I have projects about to come out: a solo cassette this fall, perhaps a second solo release, perhaps even something with my duo FBFC. And there's nothing related to these projects on my soundcloud at the moment.

However, last week I took some time off, and I made some music. So here are two pieces freshly recorded and uploaded to soundcloud. Two solo free improvisations: one with voice, objects, and feedback; the other with feedback, theremin, vibrating drum, and objects.




2013-09-03: Arve Henriksen, Klimperei, Adrian Corker, P.O.P., Nohome


Journal d'écoute / Listening Diary
2013-09-03

ARVE HENRIKSEN / Places of Worship (Rune Grammofon - merci à/thanks to Forced Exposure)
Au fil de ses albums solos, Arve Henriksen a découvert une nouvelle forme de beauté: délicate, fragile, trouble. Places of Worship poursuit dans la même veine. Le trompettiste y est entouré principalement de Jan Bang aux échantillons sonores (provenant de ruines et de lieux de culte) et d’Erik Honoré aux synthés et aux échantillons. Des invités s’ajoutent ici et là, comme un quatuor à cordes, le guitariste Eivind Aarset, ou encore le percussionniste Ingar Zach (Dans les arbres). Henriksen chante peu sur ce disque, mais lorsque sa voix s’élève (une voix de tête rappellant Jonsi de Sigur Rós), elle berce et fait voyager. Honoré chante aussi, la dernière pièce du disque, d’une belle voix posée qui rappelle celle de David Sylvian. Très beau disque.
In the course of his solo albums, Arve Henriksen has discovered a new form of beauty: delicate, fragile, troubled. Places of Worship continues in that direction. The trumpeter is backed mostly by Jan Bang (samples, mostly from ruins and religious places) and Erik Honoré (synth and samples). There are also guests, like a string quartet, guitarist Eivind Aarset, and percussionist Ingar Zach (of Dans les arbres). Henriksen doesn’t sing much on this album, but whenever his voice rises (a treble voice alike Sigur Rós’s Jonsi’s), it lulls you and makes you travel. Honoré also sings, the final track, in a gorgeous soft voice that reminds me of David Sylvian. A beautiful record.

KLIMPEREI / IWM (5): De quelques directions (In Poly Sons)
Je voulais terminer l’écoute du coffret IWM (Improvisation with myself) de Klimperei avant mes vacances, mais le boulot en a décidé autrement. Alors, avant la pause, j’avais chroniqué les quatre premiers volumes, parus entre 2008 et 2010 et récemment réunis en coffret. De quelques directions propose presque uniquement des pièces longues, de neuf à 14 minutes, et Christophe Petchanatz arrive à leur faire tenir la route. Oui, ça louvoie parfois. Même que ça s’arrête sur l’accottement et que ça bifurque à l’occasion – c’est Klimperei, tout de même, il faut s’attendre à des chemins de traverse! “Ishikawa” est fort réussie, malgré, ou plutôt grâce à ses non sequitur. Et “Pechno Prog”, dédiée aux grands du rock progressif, est fort amusante.  [Ci-dessous: "Iolaphone".]
I intended to finish listening to Klimperei’s IWM (Improvisation with myself) box set before my vacation, but work decided otherwise. So, before the break, I had reviewed the first four volumes, released between 2008 and 2010, and recently culled in a box set. De quelques directions, the final installment, features almost only long-form compositions, from nine to 14 minutes in duration. And Christophe Petchanatz manages to keep them on track. Oh, they wobble across the road at times, and they do stop by the curb a few times, and they even take sharp turns too – after all, it’s Klimperei, you should expect to take side roads! “Ishikawa” holds up very well, despite, or actually thanks to, its non sequiturs. And “Pechno Prog,” dedicated to the great prog rock bands, packs a lot of fun.  [Below: "Iolaphone."]

ADRIAN CORKER / Raise (Village Green - merci à/thanks to Forced Exposure)
Surtout connu pour ses musiques de film, Adrian Corker publie un deuxième album chez Village Green. Univers post-rock/post-classique qui fait penser à Nico Muhly, Olafur Arnalds, le côté instrumental de Peter Broderick et le néo-classique de l’écurie Cold Blue Music. Mélodies simples, piano, cordes, attention particulière aux techniques d’enregistrement in situ pour varier les ambiances sonores. Agréable.
Best known for his film music, Adrian Corker delivers a second album for Village Green. Post-Rock/Post-Classical soundworld reminiscent of Nico Muhly, Olafur Arnalds, the instrumental side of Peter Broderick, and the neo-classicism of the Cold Blue Music roster. Simple melodies, piano, strings, attention to in situ recording techniques to vary sonic ambiences. Enjoyable.

P.O.P. / Täbriz (Monotype - merci à/thanks to Dense Promotion)
P.O.P. pour Psychology of Perception, ou psychologie de la perception. Il s’agit de Reinhold Friedl de Zeitkratzer (à l’intérieur de piano) et de Hannes Strobl à la guitare basse électrique et aux électroniques, plus le saxo alto de Hayden Chisholm. Trois longues pièces inspirées des motifs des tapis persans. Répétition, décalage, entrelacs. Intéressant, mais il faut pouvoir s'y plonger à fond, et il semble que je n'avais pas la concentration suffisante pour bien apprécier.
P.O.P. for Psychology of Perception. This is Reinhold Frield of Zeitkratzer (inside piano) and Hannes Strobl (electric bass guitar, electronics), plus alto sax player (and Burnt Friedman sideman) Hayden Chisholm. Three long pieces inspired by the patterns of Persian rugs. Repetition, variation, interlacing. Interesting, but you need to be able to immerse yourself in the music, and it seems I didn't have enough concentration available to really appreciate this one.

NOHOME / Nohome (Trost - merci à/thanks to Forced Exposure)
Célébrons, si vous le voulez bien, le retour du guitariste bruitiste Caspar Brötzmann, avec Nohome, un power trio free-rock qui décape à fond. Nohome, c’est Caspar accompagné de la section rythmique du trio Full Blast (de son père Peter Brötzmann), soit Marino Pliakas et Michael Wertmüller. Ah oui, et fait à ne pas négliger: pour deux des quatre pièces de l’album, s’ajoute le patenteux bruitiste par excellence FM Einheit (ex-Einstürzende Neubauten). Nohome est un enregistrement en concert. Intense, puissant, FORT.
Let’s celebrate, if you will, the return of noise guitarist Caspar Brötzmann, with a new all-out free-rock power trio called Nohome. In Nohome, he is backed by the rhythm section from his father (Peter Brötzmann)’s trio Full Blast, i.e. Marino Pliakas and Michael Wertmüller. Oh, and I should tell you that a guest is featured on two tracks out of four: legendary steel-player and ex-Einstürzende Neubauten FM Einheit. Nohome is a live recording. Intense, powerful, and LOUD.

2013-09-03

Délire actuel, 2013-09-03


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 3 septembre 2013
Broadcast of September 3, 2013

DESCRIPTION
DESCRIPTION
Braxton 2013 / Touch 2013 / Locrian 2013: 1re heure: Les dernières parutions mensuelles chez New Braxton House. 2e heure: les dernières parutions chez Touch, plus, en complément, un extrait du dernier Locrian.
Braxton 2013 / Touch 2013 / Locrian 2013: 1st hour: The last monthly releases from New Braxton House. 2nd hour: The latest releases from Touch, plus a track off the latest Locrian.

(8:00 pm)




ANTHONY BRAXTON
Composition No. 24
Two Compositions (Orchestra) 2005
16:48

ANTHONY BRAXTON
Composition No. 365A [extrait/excerpt]
Quartet (FRM) 2007 Vol. 3
05:00


(8:30 pm)




ANTHONY BRAXTON
Composition No. 368D [extrait/excerpt]
Quartet (FRM) 2007 Vol. 4
14:51

ANTHONY BRAXTON
Composition No. 347+ [extrait/excerpt]
Echo Echo Mirror House [aka Septet (Victoriaville) 2011]
09:29

(9:00 pm)





*CHRIS WATSON
Winter
In St. Cuthbert's Time
15:12

*BRUCE GILBERT & BAW
The Void
Diluvial
08:41


(9:30 pm)




*MIKA VAINIO & JOACHIM NORDWALL
In the Sheltering Sanctus of Minerals
Monstrance
09:05
LOCRIAN
Obsolete Elegies
Return to Annihilation
15:30

merci à/thanks to:

COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

ANTHONY BRAXTON
le Falling River Music Quartet en concert, 2010 (la pièce débute à 1:39).
Live footage of the Falling River Music Quartet from 2010 (music starts at 1:39).

MIKA VAINIO & JOACHIM NORDWALL
Une autre excellente pièce de l’album.
Another great track from this album.