Journal d'écoute / Listening Diary
2013-02-27
KLAUS TREUHEIT / Beach
Crossing (KTMP)
Étrange album solo du claviériste Klaus Treuheit. Beach
Crossing consiste en une seule œuvre en 18 mouvements courts
(49 minutes en tout) interprétés soit au cembalo (sorte de clavecin), soit à
l’orgue d’église, soit au piano préparé. Les instruments sont mélangés dans la
séquence des mouvements et, après un mouvement à l’orgue, on a droit aux
applaudissements d’un public. J’en sors avec une impression de virtuosité qui
n’arrive pas à compenser celle de fouillis. Hmm.
Strange solo album from keyboardist Klaus Treuheit.
Beach Crossing is a single work consisting of 18 short movements (49
minutes in all) performed either on cembalo (a kind of harpsichord), pipe
organ, or prepared piano. We go back and forth between these instruments in the
course of the movements. At the end of one organ movement, an audience suddenly
manifests itself through applause. I come out of this CD with an impression of
virtuosity that doesn’t compensate a stronger impression of kitchen sink. Hmm.
KLAUS TREUHEIT /
Kaurismaetic (KTMP)
Je préfère cet album-ci, 49 minutes de musique pour
piano, seulement quelques préparations. Kaurismaetic est
livré sans détails sur sa nature, ce qui laisse planer le doute entre
composition et improvisation – je soupçonne un peu des deux. Treuheit s’y
révèle un virtuose, en plus d’y développer un excellent sens de la mesure et du
suspens.
I prefer this CD, 49 minutes of piano music, with
just a few preparations. Kaurismaetic is delivered without liner
notes about its nature. Composed or improvised? I’d say both. This album
reveals the true virtuosity of Treuheit, along with his strong sense of pacing
and suspense.
SWANS / The Seer (Young God)
Après en avoir entendu parler, beaucoup, par à peu
près tous mes amis mélomanes, je me suis farci les deux heures de ce 12e opus
de Michael Gira et compagnie. C’est sombre, et long, et longuement sombre, mais
c’est aussi très intense à sa façon. J’aime l’écriture, j’aime les passages
répétitifs, j’aime moins certaines textures (à ce niveau, j’aurais préféré une
facture encore plus spartiate). Bref, je suis content d’avoir entendu The
Seer, sans que ce soit un gros wow à la première écoute.
After hearing a lot about this album, from pretty
much all my music-loving friends, I have finally gone through the two hours of
the 12th opus from Michael Gira and co. It’s dark, and long, and
long and dark, but it’s also very intense in its own way. I like the songwriting,
I like the repetitive passages, but I’m less fond of certain choices in
textures (on that level, I would have preferred something even sparser). In
short, I’m glad I listened to The Seer, but it’s not a big wow
on first listen.
regarding "beach crossing": maybe something's wrong with your ears/brain?
ReplyDeleteIt's always a possibility.
ReplyDelete