Journal d'écoute / Listening Diary
2013-02-13
DAO DE NOIZE / Kalam (Psychonavigation
- merci à/thanks to John Bourke
P.R.)
Dao De Noize, c’est Artem Pismenetskii, un Ukrainien. Kalam serait
son 20e album. On y trouve du dub, des chants et des percussions arabes et
parfois une couche de bruitisme assez insistante. Bref, ça ressemble beaucoup à
Muslimgauze, et ça s’assume comme un hommage. Cela dit, la production est moins
extrême que Muslimgauze – les VU ne sont pas dans le rouge de A à Z.
Pismenetskii fait preuve de finesse dans l’utilisation et le mixage de ses
sources sonores. Une fois la première pièce passée, le bruitisme s’atténue et
l’essentiel de l’album se déroule dans un jeu de profondeurs entre chants,
tablas et électroniques.
Dao De Noize is Artem Pismenetskii from Ukraine. Kalam
is said to be his 20th album. There’s dub, Arab singing and
percussives, and an occasional layer of noise. In other words, it sounds like
Muslimgauze, and it is presented as an homage to him. That being said, the
production is less extreme than your typical Muslimgauze track – VU needles are
not constantly in the red. Pismenetskii shows finesse in his use and mix of
sound sources. Once the first track is over, the noise aspect tones down, and
the album mostly stands on depth variations between vocals, tablas, and
electronics.
COLIN WEBSTER, MARK HOLUB & SHEIK ANORAK / Languages Live at
Vortex (Gaffer Records - merci
à/thanks to Dense Promotion)
Improvisation libre de type véhémente, avec de
l’esprit, de l’humour. Enregistrement en concert, temps morts entre les pièces
compris, 35 minutes en tout. Pas marquant, mais sympa.
Free improvisation of the vehement kind, with
spirit and humour. A live recording, in-between-tunes banter (or in this case,
non-banter) included. 35 minutes in all. Not an important release, but fun
enough.
TAKAMOVSKY / In Streams (Etymtone - merci à/thanks to Dense Promotion)
Étrange, étrange, étrange. In Streams
mélange spoken word et electronica, Burroughs et Zappa (“The Central
Speechscrambler”? C’est clair!), chansons et ambiances, en un album concept sur
le mal de communiquer à l’ère numérique. Le plus étrange, c’est que derrière ce
projet d’électronica bâtardisée (du banjo, vraiment?) se cache un des membres
du Vegetable Orchestra, Jürgen Berlakovich. Un album étonnant et minutieux.
Est-ce que j’ai aimé? Pas sûr, mais j’aime le fait que je sois contraint de me
poser la question. [Ci-dessous:
“Paranoid King”.]
Odd, odd, odd... In Streams
blends spoken word and electronica, Burroughs and Zappa (“The Central
Speechscrambler”? An obvious nod!), songs and sonic constructions, in a concept
album on communications in the digital era. The strangest thing is that behind
this bastardized electronica project (banjo? really?) hides a member of The
Vegetable Orchestra, Jürgen Berlakovich. A surprising album. Did I like it? Not
sure, but I like the fact that I’m forced to ask myself that question. [Below: “Paranoid King.”]
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